Les nouveaux mystères de Marseille : La faute de l'abbé Richaud
de Jean Contrucci

critiqué par Jfp, le 18 juin 2011
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
faut qu'ça saigne...
Un sacré loustic cet abbé Richaud, qui fait saigner le corps du Christ, tout en engrossant la femme du baron. Joueur, escroc, joli coeur, au grand dam du bon curé de Mazargues, qui ne va pas tarder à aller s'en plaindre auprès de... Saint Pierre! Un clin d'oeil à Zola dans le titre ("La faute de l'abbé Mouret") mais il s'agit bel et bien d'un polar, deuxième de la série des "Nouveaux mystères de Marseille", où l'on retrouve notre trio infernal: Raoul Signoret, le journaliste/enquêteur du "Petit Provençal", sa femme Cécile (qui va se mettre en grand danger, pour les besoins de l'enquête) et son oncle Eugène Baruteau, grand goûteur devant l'Eternel et accessoirement chef-adjoint de la Sûreté marseillaise. Avec son érudition et son humour inégalables, Jean Contrucci nous fait frémir, tout en régalant nos papilles...