La Guinguette à deux sous de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un Maigret classique
C'est une enquête typique du célèbre Commissaire que l'on retrouve ici, aux alentours de Paris et de son tout aussi célèbre Quai des Orfèvres. L'histoire d'un "cold case", qui revient à la surface suite aux confessions en demi teinte d'un condamné à mort.
Comme souvent, c'est dans la description de petites sociétés et des rapports humains qui la constituent que Simenon y excelle. L'intrigue en elle-même reste somme toute classique, mais là n'est pas le plus important.
Beaucoup de désespoir et de lâcheté dans ce petit roman. Beaucoup d'humanité.
Les éditions
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La guinguette à deux sous [Texte imprimé] Georges Simenon
de Simenon, Georges
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253143116 ; 6,20 € ; 01/04/2005 ; 186 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Du beau, du bon Maigret
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 3 octobre 2024
C'est très réussi, comme toujours avec Simenon, "Maigret" ou pas. Même si j'aime beaucoup ses romans "durs" (hors "Maigret" donc), ce sont les enquêtes de son commissaire à la pipe que je préfère nettement. J'ai du en lire un bon quart (voire tiers) parmi ceux qui existent, et à ce jour, je n'ai toujours pas été déçu par un seul de ces romans. Ce qui est assez peu courant dans une série aussi étendue.
S’endetter …c’est la mort assurée.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 4 février 2017
Arriverai probablement jeudi. Stop. Baisers à tous.
On était le lundi. Depuis le début des vacances, il n’avait pas encore pu rejoindre sa femme en Alsace. Il sortit en bourrant une pipe, eut l’air d’hésiter à nouveau, héla un taxi à qui il jeta l’adresse du boulevard des Batignolles.
Il avait à son actif quelques centaines d’enquêtes à son actif. Il savait que presque toutes se font en deux temps, comportent deux phases différentes.
D’abord la prise de contact du policier avec une atmosphère nouvelle, avec des gens dont il n’avait jamais entendu parler la veille, avec un petit monde qu’un drame vient d’agiter.
On entre là-dedans en étranger, en ennemi, d’ailleurs, aux yeux de Maigret. On renifle. On tâtonne. On n’a aucun point d’appui, souvent aucun point de départ.
On regarde des gens s’agiter et chacun peut être le coupable ou un complice.
Brusquement on saisit un bout de fil et voilà la seconde période qui commence. L’enquête est en train. L’engrenage est en mouvement. Chaque pas, chaque démarche apporte une révélation brutale.
Le policier n’est plus seul à agir. Les événements travaillent pour lui, presque en dehors de lui. Il doit les suivre, sans se laisser dépasser. Il en était ainsi depuis la découverte Ulrich. Le matin encore, Maigret n’avait aucune indication sur l’identité de la victime du canal Saint-Martin.
Maintenant , il savait que c’était un brocanteur doublé d’un usurier, à qui le chemisier devait de l’argent.
Renoir, James, Mado et cie
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 29 août 2013
Encore une occasion pour Simenon pour décrire tout un petit monde de gens pas trop recommandables, avec leurs bassesses, leurs trahisons, de la mesquinerie, des mensonges, etc… ; pour notre plus grand plaisir !
Extrait :
- (…) Avec une vingtaine de billet, il s’en tirait …. Jusqu’à l’échéance suivante ! Il y a quelques milliers de commerçants à Paris qui sont dans le même cas et qui, des années durant, courent après la somme qui leur manque toujours en évitant la faillite de justesse …
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