Ouarzazate et mourir
de Hervé Prudon

critiqué par Tistou, le 2 juillet 2011
( - 68 ans)


La note:  étoiles
N° 20 de la série « Le Poulpe »
« Ouarzazate et mourir» est donc le n° 20 de la série du Poulpe, dont on connait le principe : un auteur par n°, un héros récurrent : « Le Poulpe » alias Gabriel Lecouvreur, des personnages quasi obligés, dont le restaurant « Le pied de porc à la Sainte Scholasse » tenu par Gérard et Maria où « Le Poulpe » prend connaissance du faits- divers dans le journal qui va lancer sa quête, Chéryl, coiffeuse et compagne du « Poulpe » …
« Deux jours au Maroc, tous frais payés, avec cent mille francs de prime pour tuer un soi-disant proxénète. Jamais je n’aurais accepté ce deal s’il m’avait été présenté en première main, mais c’était une seconde main, je remplaçais au pied levé mon ami Tchang, SDF qui s’était flingué pour finir en beauté, dans la soie et le parfum des femmes. Je ne sais pas trop bien pourquoi, mais je voulais comprendre Tchang, ou peut-être seulement lui donner un peu de mon temps, me glisser dans son âme, faire ce qu’il aurait dû faire. »

Etape marocaine un peu glauque. Dans laquelle le Poulpe est rattrapé par deux amis d’enfance : l’un devenu SDF, qui meurt très vite, et l’autre dans la com’, devenu crapule. Le poulpe est balloté dans cet épisode un peu compliqué. Rassurez-vous, néanmoins il s’en sort. Et même il renoue avec Cheryl une relation qui menaçait sérieux de partir en eau de boudin. Il a un peu pété les plombs, le Gabriel Lecouvreur, quand même, et c’est peut-être pour cela qu’on est content d’arriver à la fin pour constater que les paramètres d’usage de la série reviennent à la normale : Chéryl, la Sainte Scholasse et Gérard …
Pas folichon le monde de la com’ tel qu’il est décrit dans cet épisode !

Content, mais déçu... 5 étoiles

Je suis content d'avoir découvert "Le Poulpe", avec son écriture complètement déjantée;ça m'a plu!
Néanmoins, j'ai tout de même été un peu déçu par l'intrigue...
Je pense retenter ma chance avec le numéro 66 "Le crépuscule des vieux" écrit par Guillaume Darnaud.

Henri Cachia - LILLE - 62 ans - 30 août 2011