Une vie d'espion
de Henry Porter

critiqué par Tanneguy, le 12 juillet 2011
(Paris - 85 ans)


La note:  étoiles
Ce n'est pas John Le Carré !
C'est pourtant ce que nous annonce l'éditeur en quatrième de couverture. Mais c'est acceptable, quoiqu'un peu long...

Le héros, Robert Cope Harland est seul rescapé d'un crash à l'atterrissage d'un petit jet à New-York ; il est employé par le Secrétariat Général de l'ONU après une longue carrière au MI6 britannique et se demande si ce crash est si "naturel" que cela. Ce drame va le conduire à revivre sa vie passée et il va découvrir des choses étonnantes. Le lecteur va se promener en Russie, en Tchécoslovaquie, en ex-Yougoslavie avec les massacres ayant justifié la création du tribunal international.

Conformément aux règles tacites du genre, ce roman nous propose quelques nouveautés techniques plus ou moins probables qui alimenteront les discussions des nouveaux James Bond... Mais les subtilités psychologiques façon John LeCarré ne sont pas la marque de fabrique de Henry Porter.