La guerre de Louise
de Elsa Chabrol

critiqué par Marvic, le 4 août 2011
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Un gentil mélo
Louise Steinberg est une petite fille chérie par son père, ingénieur ayant participé au projet du canal de Panama et qui a créé, à Bonifacio, une entreprise prospère.
Mais au décès de sa toute jeune épouse, il laisse péricliter ses affaires tout en consacrant son temps à l'éducation de sa fille qui sera élevée dans une espèce de cocon insulaire.
Mais la grande guerre se profile et le premier drame de Louise sera le départ de Julien, son cousin aimé dont elle est tombée amoureuse.
Après la mort de son père, elle vivra quelques semaines dans un hameau perdu du nord de la Corse puis nous la retrouverons préceptrice à Nice des quatre enfants du général Victor.
Ses convictions politiques socialistes ne s'accordant pas avec le milieu dans lequel elle vit, elle est persuadée qu'en se rapprochant du front, elle retrouvera son amour dans un hôpital proche du front.
La suite est rocambolesque, prévisible le plus souvent, avec des rebondissements cédant à la facilité.

Bien loin de l'humour de « L'heure de Juliette » et de son originalité, avec une héroïne écervelée et entêtée qui ne suscite pas vraiment l'empathie, on suit sans ennui mais sans grand plaisir, cette gentille histoire que, pour ma part, j'ai trouvé très décevante de la part de cette auteure.
Déception. 2 étoiles

Où est passé le style truculent de "l'heure de Juliette" ?
A se demander s'il s'agit bien de la même personne qui a écrit ces deux romans !
Je sors de cette lecture désabusé et triste tant c'est insipide.
Dommage.

Monocle - tournai - 64 ans - 27 novembre 2013