Le dernier des iroquois
de Joseph O'Connor

critiqué par Follett, le 21 juin 2002
(Guebwiller - 56 ans)


La note:  étoiles
Fin d'un rêve pour Eddie l'Irlandais
Avec son look ravageur, une crête d'Iroquois et une dégaine à faire peur, Eddie Virago quitte son Irlande natale pou essayer de devenir une rock star à Londres. Pendant son voyage, il s'éprend de Marion et s'installent ensemble dans un hôtel minable à Londres. La réalité quotidienne va vite rattraper leurs rêves. Sans le sou, ils sont obligés de faire des petits boulots pour survivre, en attendant le miracle qui n'arrivera jamais. Sous son look punk, Eddie s'avère être un mauvais guitariste, peu sociable et peu travailleur. Incapable de faire face à toutes ces désillusions, Marion et Eddie s'éloignent l'un de l'autre chaque jour un peu plus, sans qu'aucun ne fasse l'effort pour s'en sortir. Joseph O'Connor dresse un portrait réaliste, parfois triste et désabusé d'une jeunesse, qui croyait réussir ailleurs et après avoir tant espérée, accumule les déceptions, qu'elle tente d'oublier dans l'alcool, la drogue et les mensonges à leurs proches. Seule lueur d'espoir, lorsque le héros décide de raser sa crête d'Iroquois pour oublier tout son passé minable pour essayer de partir sur de nouvelles bases, un nouveau rêve peut commencer pour lui. Un roman à lire en écoutant de la pop anglaise et en buvant de la bière brune !!!!!