Comme des héros sans guerre
de Stephen Carrière

critiqué par Mithrowen, le 24 août 2011
(La Chaux-de-Fonds - 35 ans)


La note:  étoiles
Mes chers voisins
Stephen Carrière est le directeur éditorial de littérature étrangère au sein de la maison d'édition de Anne Carrière, sa mère. Tout de suite, on se dit: "Ouuuh le vilain fils à sa maman qui profite des contacts de sa mère pour sortir un livre".
Sérieusement, pistonnage ou pas, Stephen Carrière nous offre ici un très joli roman, un peu dans la veine de "Ensemble, c'est tout" d'Anna Gavalda, mais sans "happy end" et "petits oiseaux qui chantent".
En bref, le roman raconte l'histoire de Sauveur , ex-boxeur et ex-taulard en liberté conditionnelle qui se charge de la conciergerie d'un immeuble un peu décrépi.
Dans cette immeuble vivent 6 locataires hauts en couleurs qui se détestent tous les uns les autres et se donnent de charmants surnoms tels que la pute, le nazi, la sorcière, la morte, etc.

Mais un tragique rebondissement va les unir. Ils vont devoir mettre leurs différences de côté pour sauver une jeune fille d'une atroce mise à mort.

Malgré quelques longueurs dans les premières pages, le livre offre un joli suspense et des personnages très touchants, ce qui en fait un livre difficile à lâcher.