Mille femmes blanches de Jim Fergus
(One Thousand White Women: The Journals of May Dodd)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Romans historiques
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Le prix du Meilleur Premier Livre 2000 : Un livre saisissant, passionnant
Un roman historique, basé sur des faits réels, tout aussi surréaliste que cela puisse paraître !
Les guerres indiennes font rage depuis des années. Les colons, continuant d'arriver de plus en plus nombreux, les villes du Nord-Est sont par trop encombrées de chômeurs et la petite et grande criminalité ne cessent d'augmenter. La solution : les envoyer coloniser de nouveaux territoires !
En 1875, un des grands chefs Cheyennes, Little Wolf, sentant cette pression sans cesse croissante, se rend à Washington avec une proposition à faire au Président Grant. En échange de mille chevaux, il demande mille femmes blanches ! Son idée est la suivante : ces femmes, en se mariant avec des hommes de son peuple, feront des enfants qui assimileront mieux la civilisation blanche et la transmettront ainsi à son peuple. Il voit, par ce métissage, le moyen de mettre fin aux guerres incessantes entre les blancs et les Cheyennes.
Il est renvoyé avec indignation mais, en coulisse, le gouvernement des États-Unis accepte cette proposition. Il vide les prisons et les asiles des femmes qui s’y trouvent pour les donner aux Indiens. Beaucoup seront même volontaires, se disant qu'elles n'ont rien à perdre.
Elles découvriront un monde assez différent de ce qu'elles attendaient...
Mais l’homme blanc a toujours besoin de plus d’espace et on vient de trouver de l'or dans les Black-Hills, territoire donné " pour l’éternité ", par traité, aux Cheyennes...
Ce roman est non seulement très passionnant, sur la condition des femmes à l’époque, mais aussi des plus instructifs quant au mode de vie des Indiens et à la façon dont les blancs se comportaient avec eux. Jim Harrison l’a qualifié de " Splendide ". Laissez-vous emporter par cette histoire racontée par une de ces femmes. Vous en ressortirez avec une autre vision des Indiens, mais aussi de " la colonisation " des territoires américains. Vous comprendrez mieux encore tout le sens de cet autre livre " Sur la piste de Big Foot " et la lutte de l'American Indian Movement d’aujourd’hui
Les éditions
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Mille femmes blanches [Texte imprimé], les carnets de May Dodd Jim Fergus trad. de l'anglais, États-Unis, par Jean-Luc Piningre
de Fergus, Jim Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
le Cherche midi / Roman (Paris. 1995).
ISBN : 9782862747415 ; 2,43 € ; 13/04/2000 ; 392 p. ; Broché -
Mille femmes blanches : Les carnets de May Dodd
de Fergus, Jim Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266217460 ; 7,95 € ; 05/05/2011 ; 506 p. ; Poche -
Mille femmes blanches [Texte imprimé], les carnets de May Dodd Jim Fergus trad. de l'anglais par Jean-Luc Piningre
de Fergus, Jim Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266110785 ; 4,69 € ; 22/07/2004 ; 505 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (40)
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Un western original mais manquant de profondeur
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 10 juillet 2024
Ici vous ne trouverez point de cowboys, de ténébreux pistoleros, de traversée de désert ou encore d’histoires de vengeances, principaux ingrédients de la recette western.
Ici nous sommes plongés dans le quotidien d’une femme blanche embarquée dans une aventure hors du commun, apprendre à vivre au sein de la communauté cheyenne avec pour but d’essayer de les civiliser. Tout sauf une sinécure me direz-vous.
L’histoire ne manque pas de rebondissements mais cette lecture au demeurant agréable aurait mérité plus de profondeur.
Pas mal.
Un bel objet désuet
Critique de Reginalda (lyon, Inscrite le 6 juin 2006, 57 ans) - 7 août 2019
Évidemment, le propos est quelque peu manichéen, évidemment le lecteur est tenu par la main pour aimer les uns et détester les autres, mais il n’empêche : Jim Fergus a su construire des personnages attachants avec la plupart de ces femmes échangées contre des chevaux, à commencer par May Dodd elle-même. Là encore, on pourra trouver que ces femmes sont trop exceptionnelles pour être vraies, mais qu’importe, il serait dommage de bouder son plaisir, surtout quand il s’avère en plus instructif pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas grand-chose à l’histoire américaine. Alors autant prendre ce livre pour ce qu’il est et en profiter pleinement, à l’image d’un bel objet désuet qu’on achète dans une brocante parce qu’il nous plaît, mais dont on sait qu’il n’est pas d’une immense valeur.
déçue
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 17 mai 2019
Le fond et les lieux sont réels : les plaines du Montana et du Dakota, le génocide des peuples autochtones, mais en aucun cas l'échange de milles femmes blanches contre chevaux, ni la découverte des carnets de May.
J'ai été déçue car je pensais réellement me plonger dans la culture cheyenne, y découvrir des choses. Or pour moi ce n'est qu'un survol. Et puis ce roman a été tellement acclamé par les critiques que, peut-être, je m'attendais à un chef-d'oeuvre...
Ca décoiffe !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 17 décembre 2017
Je m'attendais à du grand guignol à l'américaine et découvre un épisode historique, bien camouflé, parce que si "anti politiquement correct" qu'il a sombré dans l'oubli.
Si l'annonce "on propose femmes contre chevaux" est mal passée et a été rejetée par une société civilisée, ce que je comprends, l'envers du décor a, tout d'un coup, émergé : les femmes maltraitées - à plus d'un titre- ont répondu présent pour échapper à la "civilisation".
Le monde indien n'est pas un rêve pour la femme de cette époque, mais il est moins hypocrite et surtout moins corseté et fermé que le monde dit civilisé. Donc, c'est un bel et effrayant échappatoire...
On découvre, au décours de cet ouvrage, l'hypocrisie phénoménale de la gestion politique de l'époque : intérêt à fond !
Et ce qui en découle : inhumanité, violence, viols, tueries instaurées, ce n'est pas un sujet !
Et on rencontre des personnages féminins, à l'américaine et Indiens, dans leur réel , qui seront détruits, mais qui furent exceptionnels.
Un beau pan d'humanité, une grande tristesse devant la cruauté d'un monde inéluctable en marche, voilà ce qu'on traverse.
Ca fait mal
C'est du réel
C'est ce qu'il ne faut pas qu'on oublie !
Un ouvrage à largement diffuser
Le crépuscule cheyenne
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 2 juillet 2017
Cet angle de narration, celui d’un journal écrit par une blanche mariée à un chef cheyenne, aborde de façon originale ce choc des civilisations. Deux cultures trop différentes pour cohabiter, l’une occupant naturellement son habitat auquel elle s’est adaptée depuis des siècles, l’autre désirant s’en accaparer les richesses. Car les notions de propriétés, de conventions, de croyances, de rapport à l’autre et au monde semblent si inconciliables qu’aucune compréhension mutuelle n’apparaît possible.
Cet effacement annoncé d’un peuple nomade apporte au roman une certaine mélancolie heureusement balancée par l’humour salutaire de May Dodd. Les conditions d’intégration sont difficiles mais n’interdisent pas des moments de bonheur. Dommage que les différentes personnalités tombent un peu dans la caricature.
Tragédie indienne
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 14 décembre 2016
Pas à la hauteur
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 5 janvier 2014
J’ai trouvé que les personnages féminins étaient crédibles et attachants dans l’ensemble mais les hommes pas du tout : le chef des cheyennes époux de l’héroïne May qui raconte l’histoire via des carnets de note n’en impose pas et ses (ré)actions sont peu cohérentes ; les indiens sont la plupart du temps traités de sauvages, tout simplement ; les membres des églises liés à la colonisation des tribus sont de piètres individus ; les indiens des autres tribus sont des alcooliques, des voleurs de chevaux, des meurtriers sanguinaires, des obsédés sexuels ou des mollassons ; le capitaine des armées lié au projet et attiré par notre héroïne (et avec laquelle il conçoit un enfant !) semble avoir des valeurs à certains moments puis redevient un égoïste seulement attaché aux valeurs pseudo-patriotiques et à sa carrière ; les soldats sont des brutes sans cœur et sans âme ; les parents de May sont épouvantables …
Bref, on ne peut que s’attacher -à certains moments- aux « aventures » d’une dizaine de femmes venant d’horizons divers et à leur histoire mélodramatique « au pays des sauvages » en 1875 et cela est assez insuffisant pour faire le bon livre trempé dans l’histoire des indigènes de l’Amérique que cela faisait présumer.
Factice
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 20 août 2013
Je me suis régalée
Critique de Imagine (, Inscrite le 29 juillet 2013, 62 ans) - 29 juillet 2013
Un plaisir à lire, une découverte des indiens à travers la vision de femmes issues de différents horizons, un régal, de l'humour et une cruauté qui ne vient pas nécessairement de ceux que l'on appelle les sauvages
je conseille évidemment
Un livre fabuleux...
Critique de Romane2 (, Inscrite le 18 mars 2013, 47 ans) - 18 mars 2013
On rentre totalement dans l'histoire et on s'attache à ce groupe de femmes et à ces indiens. Quel plaisir ! Quel délice !
Jim Fergus a en plus pas mal planché sur les Indiens des Prairies et on se retrouve ainsi avec tout un tas de petites anecdotes qui donnent un intérêt supplémentaire à l'histoire.
Je recommande à fond !!!!!!
Un véritable coup de cœur pour ce roman pittoresque qui allie magnifiquement aventure et évasion
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 14 janvier 2013
J’ai vraiment trouvé ce roman passionnant : il nous fait vivre de manière intense la découverte de ces femmes blanches des groupes indiens qu’elles intègrent. On y apprend les traditions indiennes, leur rapport à la nature, aux saisons, leurs croyances. On est en immersion totale.
C'est vraiment à regret qu’on finit ce livre tour à tour drôle, poignant, pittoresque et terrible. May Dodd, alias « Mesoke » qui veut dire hirondelle en indien, va beaucoup me manquer, j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette femme éprise de liberté et au caractère bien trempé. J’ai loué son audace, son courage et son indéfectible sens de l’humour. J’ai vraiment adoré découvrir cette sombre page de l’histoire et si vous voulez lire une histoire aussi belle que profonde je vous le conseille sans aucune hésitation !
Mesoke !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 1 mai 2012
Un roman organisé autour des carnets de correspondance de May Dodd,le personnage central de cette histoire,la narratrice.
Afin d'organiser une paix durable avec les Blancs et assurer la sécurité et la prospérité d'un peuple assiégé de toute part (les indiens); le Président Grant et le Grand chef Cheyenne - Little Wolf - conviennent d'échanger 1000 femmes blanches contre autant de chevaux.
Marché ayant pour objectif final de "convertir les sauvages" et fondre les prochaines générations en un peuple unique.
Des femmes d'origines et parcours contrastés répondent à l'offre de mariage et sont acheminées à Camp Robinson (Nebraska) avant de rejoindre la tribu Cheyenne de Little Wolf.
Nous en suivons quelques unes; les Soeurs Kelly ,Daisy Lovelace ,Gretchen , Phemie et Helen Flight.Des femmes qui ont rendez-vous avec leur destin ,des missionnaires venues acheter leur Liberté.
Dans un 1er temps , elles se sentent "installées dans une tanière avec une bande de loups". Elles vont progressivement découvrir un peuple tolérant , généreux , altruiste, courageux et digne.
Un peuple guidé par la superstition et les croyances; esclaves du Whiskey jusqu'à l'avilissement final.
Un peuple de chasseurs et de marchands , qui se déplace au rythme des saisons... " trop occupé à vivre " !
Mais un peuple divisé, incapable d'unir les tribus pour affronter l'Homme Blanc .
Le Blanc qui ne respecte pas les traités et qui arrache à ce peuple sa liberté et sa richesse pour le réduire à cet état abject d'oisiveté et de misère .
Il ne s'agit pas d'intégration mais de confinement pur et simple.
Alors, ces femmes blanches vont tout faire pour convaincre leurs maris de "rejoindre le cours de l'Histoire" (les réserves) avant les inexorables massacres.
J'arrête là le résumé et vous laisse découvrir ce "bijou".
Un constat sans concession du rôle des Blancs dans l'extermination d'une culture, et l'avilissement de ceux qui ont survécu.
La vision des indiens par May Dodd ; une femme Libre, au caractère bien trempé, est des plus originale.
Ce roman se referme sur une page sombre :
" Harold ( descendant de May Dodd ) habite une HLM de béton du ministère de l'Urbanisme dans la ville de Lame Elk (Montana), située dans la réserve de Tongue River. Un endroit morne et triste qu'on assimilerait facilement au Tiers Monde " .
Passionnant
Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 24 avril 2011
A lire!
La conquête de l'ouest vu côté indien
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 22 mars 2011
Les traditions et cultures indiennes sont bien représentées et expliquées. Il s'agit d'un véritable voyage dans l'histoire et la culture.
Vraiment agréable
Un voyage inoubliable...
Critique de Morino (, Inscrit le 16 mars 2011, 35 ans) - 16 mars 2011
J'ai également eut la sensation de me mettre dans la peau d'une femme durant ma lecture (assez étrange je doit l'avouer).
Un grand roman pour moi qui d'habitude préfère les essais.
Un livre qui mérite d'être lu
Critique de Samba (, Inscrite le 3 mars 2010, 46 ans) - 11 mai 2010
C'est un livre à lire, je vous le conseille.
Un journal de femme.... écrit par un homme....,
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 4 décembre 2009
Quand à la véracité de l'échange de 1000 femmes contre 1000 chevaux, étant donné l'intégrité et le respect que les indiens semblent avoir pour leurs femmes, je suis sceptique...
dépaysant, captivant et passionnant
Critique de Geparijo2 (, Inscrite le 26 avril 2009, 61 ans) - 26 avril 2009
La vie de ces femmes, de ces hommes, de leur culture traditionnelle avec ses qualités et ses défauts, bref ce livre est en enchantement que j'ai recommandé à plusieurs de mes amis.
Sans parler de l'incohérence et l'incompréhension de l'homme blanc.
Le propos du livre rejoint celui de westerns décalés tels Little Big Man, un homme nommé cheval, etc...
Original et touchant
Critique de CarolineF (Miramas, Inscrite le 7 septembre 2006, 45 ans) - 1 juin 2007
L'héroïne raconte au jour le jour ses aventures ce qui nous permet de les vivre et de les découvrir en direct. Ce personnage devient d'autant plus attachant que nous vivons à ses côtés tout au long de l'histoire. Plus que la dimension historique c'est bien la vie intérieure de May qui est au premier plan.
Pour les amateurs de grands espaces et de rencontres multiculturelles
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 17 septembre 2005
L'écriture de Jim Fergus est réaliste. Il se tient de façon très cohérente à son choix initial d'un roman en forme de journal intime et parvient de cette façon à décrire la personnalité de son personnage principal de façon très fine. Mon seul reproche est la description parfois caricaturale des personnages secondaires qui tiennent souvent du cliché (l'athlète noire, la grosse suissesse à l'accent germanique qui bat les hommes au bras-de-fer, ...). Mais je ne peux être que séduite par le message de tolérance et de rencontre de l'Autre que ce roman véhicule.
Passionnant, passionnant
Critique de Micka (, Inscrite le 20 mars 2004, 80 ans) - 14 août 2005
Ce peuple de Cheyennes est sympathique malgré tout.
J'ai aimé, j'ai aimé, j'ai ai.....
Micka
Les Amérindiens, différemment
Critique de Pygargue (, Inscrite le 11 août 2005, 64 ans) - 13 août 2005
Deux composantes me semblent donner du relief à ce livre: tout d'abord, le personnage principal est féminin et ici doublement soumis: tout d'abord, à l'époque, par son identité sexuelle et aussi par sa condition d'ex-détenue; ensuite, le roman prend la forme d'un journal intime. C'est donc l'occasion de suivre à la trace le convoi et de réfléchir avec May Dodd sur le sens que peut prendre cette forme de liberté et de constater l'influence que purent avoir ces femmes blanches sur les idées et les façons d'être des Amérindiens.
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce roman. Ainsi, le tragique destin de cette femme qui se retrouva privée de ses enfants ne peut que nous rappeler à quel point, selon les époques, la vie intime des humains s'entrelace aux aléas de la justice et de l'injustice.
les Enfants de la Terre sont-ils Cheyennes
Critique de JLB (, Inscrit le 28 juillet 2005, 77 ans) - 13 août 2005
Je relève de très nombreuses analogies entre les romans de J M Auel (préhistoire en Europe) et le mode de vie Cheyenne.
Merci à qui dispose de connaissances détaillées ou peut m'indiquer des sources (en Français de préférence).
Beau roman, avec des personnages typés. Il est normal que le début de l'histoire soit ennuyeux. Si vous aviez séjourné en psychiatrie comme l'héroïne, vous aussi auriez trouvé le temps long !
Une sympathie particulière pour "La Femme Blanche Noire"
...
Critique de Elmejeco (, Inscrit le 5 juillet 2005, 36 ans) - 31 juillet 2005
UN GRAND LIVRE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 22 juin 2005
Alors bien sûr on peut le traiter de simple divertissement, de superficiel, qui se lit trop facilement... on n'en apprend pas moins beaucoup de choses sur le monde des indiens, leurs moeurs, leur style de vie...
Et le portrait des héroïnes, ces femmes qui acceptent de plein gré de partir vivre chez les "sauvages" sont tout simplement stupéfiants de vérité...
Il n'en reste pas moins un livre qui vous prend aux tripes, avec une fin poignante...
A lire tout simplement...
Merveilleux
Critique de Mesoke (, Inscrite le 8 décembre 2004, 55 ans) - 8 décembre 2004
très bon roman
Critique de Elfe (, Inscrite le 15 septembre 2004, 68 ans) - 17 novembre 2004
prenant
Critique de Manandra (Paris, Inscrite le 16 novembre 2004, 39 ans) - 16 novembre 2004
Tout se défend
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 16 novembre 2004
Comme le disait très justement Pendragon, il ne pouvait pas sortir de ce qui était censé être le carnet d'une femme ayant vécu ce qu'elle a vécu. Pas question donc de retracer toute l'histoire du dépouillement des Indiens par les US !
J'ai bien sûr préféré le livre de James Welsh "Comme une ombre sur la terre" traitant plus ou moins du même sujet. Mais il est certainement moins connu et moins lu... (A nouveau une question de battage médiatique et le fait qu'il ait été mis en valeur par Jim Harrison a aidé à sa vente)
Il n'en demeure pas moins que son histoire est vraie et qu'un échange de femmes blanches contre des chevaux avec l'aval de l'état US, cela n'est pas triste à apprendre !...
Il montre aussi très bien les différences fondamentales de culture entre les Indiens et les blancs, leur réaction vis à vis des femmes, l'intégration de ces femmes en finale, au point que nombreuses ont été celles qui ont décidé de rester avec eux et de partager leur sort dans les réserves, ou à Wounded Knee !
Il ne va peut-être pas au fond du sujet, mais tel n'était pas son but. L'histoire qu'il raconte suffit à ceux qui ne veulent pas devenir des spécialistes du sujet pour comprendre que John Wayne ne représentait pas la vérité unique dans ce vaste problème !
Je dirais donc que ce livre a vraiment une utilité pour celui qui le lit, dans la mesure où il ne se prétend pas un spécialiste (et ce n'est pas mon cas non plus, même si j'ai lu plusieurs livres qui touchent à ce sujet)
"superficiel"
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 16 novembre 2004
Bon ça reste quand même un livre qui se lit facilement.
Déçu
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 15 novembre 2004
Bref je conseille à ceux qui l'ont apprécié un bouquin que j'ai trouvé beaucoup plus fouillé, mieux écrit et dont le cadre est relativement similaire: Azteca de Gary Jennings critiqué sur ce site.
Bouleversant
Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 9 mai 2004
Encore !
Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans) - 3 février 2004
Jules a déjà critiqué ce roman, au mois de janvier 2001. Même si le titre est légèrement différent du titre automatiquement lié au code ISBN, il suffit de faire une recherche sur Jim Fergus pour se rendre compte tout de suite que les Mille femmes blanches sont belles et bien présentes...
Un petit mot maintenant sur la critique de CCRIDER, je ne suis pas d'accord du tout sur la qualité du roman, que j'ai beaucoup aimé. Certes le côté "romanesque" domine, mais enfin ce n'est pas un traité d'histoire non plus, et le livre s'appuie réellement sur un fonds historique. Seuls les principaux personnages relèvent de la fiction.
"Jim Fergus nous présente l'Indien comme totalement victime de la barbarie et de la perversité des Blancs . Présentation assez nouvelle , car jusqu'aux années 60 , dans la littérature et le cinéma américain c'était le contraire". Non, la présentation n'est pas si nouvelle que ça, puisque, effectivement, depuis les années 60, un grand nombre de livres traitant de cette problématique ont été publiés, les auteurs étant aussi bien des blancs que des indiens. A ce niveau, Jim Fergus n'innove rien, il ne fait que marcher sur les traces de ses aînés. Si ça t'intéresse je peux mettre à ta disposition une (très) longue liste d'ouvrages consacrés à la question...
Quant à nous présenter l'indien comme la victime des blancs, là encore Fergus n'invente rien, et cette affirmation, même quelque peu schématisée, ne reflète que la triste réalité. De même que les tribus indiennes d'Amérique du Sud ou les Aborigènes d'Australie, deux autres de mes sujets de prédilection, tous ont été victimes des blancs...
En conséquence, et pour faire suite au débat sur les étoiles, je vais en profiter pour remonter la cote de ce livre ;-))
Un marché de dupes
Critique de CCRIDER (OTHIS, Inscrit le 10 janvier 2004, 76 ans) - 3 février 2004
Et quand on n'a ni culture ni perspicacité pour s'en rendre compte par soi-même , il faut patienter jusqu'à la page 500 pour que , dans une "Note de l'auteur" , celui-ci reconnaisse qu'il n'y a absolument rien d'historique dans son livre ."Oeuvre de fiction"... "Les personnages sont tout aussi fictifs". "Caractères , lieux , dates et descriptions sont le produit de l'imagination "... "Toute ressemblance etc.." C'est vraiment dommage car la cause indienne méritait mieux que cela . Jim Fergus nous présente l'Indien comme totalement victime de la barbarie et de la perversité des Blancs . Présentation assez nouvelle , car jusqu'aux années 60 , dans la littérature et le cinéma américain c'était le contraire . J'en arrive à me demander si l'on n'est pas toujours le Barbare de quelqu'un et si le Barbare n'est pas tout simplement l'Autre , celui que l'on ne connaît pas , qu'on craint et qu'on veut stigmatiser .
Donc , selon la mode idéologique actuelle , le chef indien , dont bien entendu May tombe follement amoureuse , est le parangon de toutes les vertus . Il est riche , jeune , beau et sympathique . Nos tourtereaux vivent donc dans le bonheur et l'insouciance au soleil jusqu'au jour où les affreux Blancs renient tous les traités et parquent la tribu dans une réserve manu militari .
Les Indiens furent génocidés d'autant plus facilement qu'ils étaient relativement peu nombreux sur un immense territoire , très divisés en tribus guerrières antagonistes et surtout que leur mode de vie primitif ne pouvait pas résister au rouleau compresseur de la modernité .
Ce livre n'apporte pas grand chose d'original sur la vie des Cheyennes , il est très inférieur à "Little Big Men" par exemple et surtout à tous les magnifiques témoignages de la collection Terre Humaine .
Un livre de plus sur le sujet . Nostalgie d'une vie nomade , proche de la nature ? Eternel mythe du bon sauvage ? En tout cas , livre sans grand intérêt .
un témoignage de plus sur notre ardoise...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 17 mai 2003
Enfin, toujours est-il que Fergus nous offre ici un témoignage bouleversant, en direct, du processus d'éradication mis en place à l’époque. Bien sûr, il qualifie son oeuvre de fiction, mais, à part quelques noms qui ont été changés, croyez-vous vraiment qu’il s'agisse là d'une fiction !?
Je reprocherai quand même deux points à ce livre. D'abord, le style n'est pas le meilleur qui soit, mais ça, ma foi. mais ensuite et surtout, même s’il nous ouvre les yeux sur un phénomène précis et ponctuel, il aurait pu embrasser de manière un peu plus large toute la couverture historique du combat du peuple indien, mais cela ne peut évidemment pas se faire quand le support d’un roman est un journal… dommage.
Je mettrai donc mes cinq étoiles pour la cause indienne.
divertissant
Critique de Sam (Alata, Inscrit le 8 avril 2003, 54 ans) - 8 avril 2003
Tout simplement merveilleux !
Critique de Creamy (Beaumont-sur-Oise, Inscrite le 20 mars 2002, 40 ans) - 20 mars 2002
Vraiment superbe !!
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 25 juin 2001
Portraits de femmes
Critique de Renardeau (Louvain-la-Neuve, Inscrite le 6 avril 2001, 66 ans) - 18 avril 2001
Magnifique
Critique de Gloubiboulga (Bruxelles, Inscrit le 5 décembre 2000, 54 ans) - 17 janvier 2001
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Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
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Parution de la suite | 1 | Myrco | 17 septembre 2016 @ 10:33 | |
Je le savais... | 19 | Heyrike | 1 mai 2012 @ 17:34 | |
Déja critiqué | 3 | Heyrike | 3 février 2004 @ 20:58 |