Mille femmes blanches de Jim Fergus

Mille femmes blanches de Jim Fergus
(One Thousand White Women: The Journals of May Dodd)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Romans historiques

Critiqué par Jules, le 2 janvier 2001 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 41 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (274ème position).
Discussion(s) : 3 (Voir »)
Visites : 27 530  (depuis Novembre 2007)

Le prix du Meilleur Premier Livre 2000 : Un livre saisissant, passionnant

Un roman historique, basé sur des faits réels, tout aussi surréaliste que cela puisse paraître !
Les guerres indiennes font rage depuis des années. Les colons, continuant d'arriver de plus en plus nombreux, les villes du Nord-Est sont par trop encombrées de chômeurs et la petite et grande criminalité ne cessent d'augmenter. La solution : les envoyer coloniser de nouveaux territoires !
En 1875, un des grands chefs Cheyennes, Little Wolf, sentant cette pression sans cesse croissante, se rend à Washington avec une proposition à faire au Président Grant. En échange de mille chevaux, il demande mille femmes blanches ! Son idée est la suivante : ces femmes, en se mariant avec des hommes de son peuple, feront des enfants qui assimileront mieux la civilisation blanche et la transmettront ainsi à son peuple. Il voit, par ce métissage, le moyen de mettre fin aux guerres incessantes entre les blancs et les Cheyennes.
Il est renvoyé avec indignation mais, en coulisse, le gouvernement des États-Unis accepte cette proposition. Il vide les prisons et les asiles des femmes qui s’y trouvent pour les donner aux Indiens. Beaucoup seront même volontaires, se disant qu'elles n'ont rien à perdre.
Elles découvriront un monde assez différent de ce qu'elles attendaient...
Mais l’homme blanc a toujours besoin de plus d’espace et on vient de trouver de l'or dans les Black-Hills, territoire donné " pour l’éternité ", par traité, aux Cheyennes...
Ce roman est non seulement très passionnant, sur la condition des femmes à l’époque, mais aussi des plus instructifs quant au mode de vie des Indiens et à la façon dont les blancs se comportaient avec eux. Jim Harrison l’a qualifié de " Splendide ". Laissez-vous emporter par cette histoire racontée par une de ces femmes. Vous en ressortirez avec une autre vision des Indiens, mais aussi de " la colonisation " des territoires américains. Vous comprendrez mieux encore tout le sens de cet autre livre " Sur la piste de Big Foot " et la lutte de l'American Indian Movement d’aujourd’hui

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Les éditions

  • Mille femmes blanches [Texte imprimé], les carnets de May Dodd Jim Fergus trad. de l'anglais, États-Unis, par Jean-Luc Piningre
    de Fergus, Jim Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
    le Cherche midi / Roman (Paris. 1995).
    ISBN : 9782862747415 ; 2,43 € ; 13/04/2000 ; 392 p. ; Broché
  • Mille femmes blanches : Les carnets de May Dodd
    de Fergus, Jim Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
    Pocket
    ISBN : 9782266217460 ; 7,95 € ; 05/05/2011 ; 506 p. ; Poche
  • Mille femmes blanches [Texte imprimé], les carnets de May Dodd Jim Fergus trad. de l'anglais par Jean-Luc Piningre
    de Fergus, Jim Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
    Pocket / Presses pocket (Paris)
    ISBN : 9782266110785 ; 4,69 € ; 22/07/2004 ; 505 p. ; Poche
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Les livres liés

  Mille femmes blanches

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Un western original mais manquant de profondeur

6 étoiles

Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 10 juillet 2024

Fiction racontée à travers le journal de May Dodd, jeune femme livrée aux indiens par le gouvernement américain dans le cadre d'une politique d'acclimatation des indiens à la culture dite civilisée, mille femmes blanches a le mérite de se démarquer des traditionnels western.
Ici vous ne trouverez point de cowboys, de ténébreux pistoleros, de traversée de désert ou encore d’histoires de vengeances, principaux ingrédients de la recette western.
Ici nous sommes plongés dans le quotidien d’une femme blanche embarquée dans une aventure hors du commun, apprendre à vivre au sein de la communauté cheyenne avec pour but d’essayer de les civiliser. Tout sauf une sinécure me direz-vous.
L’histoire ne manque pas de rebondissements mais cette lecture au demeurant agréable aurait mérité plus de profondeur.
Pas mal.

Un bel objet désuet

7 étoiles

Critique de Reginalda (lyon, Inscrite le 6 juin 2006, 57 ans) - 7 août 2019

Il est des œuvres dont on comprend aisément les limites, qui relèvent d’une conception « naïve » pourrait-on dire du roman (héroïne résolument positive et digne d’admiration, dont le lecteur épouse le point de vue sans réserve, défense d’idées généreuses et politiquement correctes…) et qui pourtant nous procurent un grand plaisir de lecture. « Mille femmes blanches » fait partie de celles-là. Les carnets de May Dodd, qui relatent sa participation au programme FBI (Femmes Blanches pour Indiens) afin d’échapper à l’asile psychiatrique où sa famille l’a fait enfermer pour cause de soi-disant débauche sexuelle, permettent au lecteur de découvrir la vie des Cheyennes et une part sombre et sordide de la conquête de l’Ouest, via un récit rythmé, bien mené, qui fait passer le lecteur par tout un éventail d’émotions variées, du rire aux larmes.
Évidemment, le propos est quelque peu manichéen, évidemment le lecteur est tenu par la main pour aimer les uns et détester les autres, mais il n’empêche : Jim Fergus a su construire des personnages attachants avec la plupart de ces femmes échangées contre des chevaux, à commencer par May Dodd elle-même. Là encore, on pourra trouver que ces femmes sont trop exceptionnelles pour être vraies, mais qu’importe, il serait dommage de bouder son plaisir, surtout quand il s’avère en plus instructif pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas grand-chose à l’histoire américaine. Alors autant prendre ce livre pour ce qu’il est et en profiter pleinement, à l’image d’un bel objet désuet qu’on achète dans une brocante parce qu’il nous plaît, mais dont on sait qu’il n’est pas d’une immense valeur.

déçue

5 étoiles

Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 17 mai 2019

ATTENTION : Ce n'est PAS une histoire vraie, comme beaucoup de personnes l'ont écrit ici !!!
Le fond et les lieux sont réels : les plaines du Montana et du Dakota, le génocide des peuples autochtones, mais en aucun cas l'échange de milles femmes blanches contre chevaux, ni la découverte des carnets de May.

J'ai été déçue car je pensais réellement me plonger dans la culture cheyenne, y découvrir des choses. Or pour moi ce n'est qu'un survol. Et puis ce roman a été tellement acclamé par les critiques que, peut-être, je m'attendais à un chef-d'oeuvre...

Ca décoiffe !

8 étoiles

Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 17 décembre 2017

Franchement, un livre que, bêtement, je n'aurais pas lu si on ne me l'avait offert. Et j'aurais eu tort...
Je m'attendais à du grand guignol à l'américaine et découvre un épisode historique, bien camouflé, parce que si "anti politiquement correct" qu'il a sombré dans l'oubli.
Si l'annonce "on propose femmes contre chevaux" est mal passée et a été rejetée par une société civilisée, ce que je comprends, l'envers du décor a, tout d'un coup, émergé : les femmes maltraitées - à plus d'un titre- ont répondu présent pour échapper à la "civilisation".
Le monde indien n'est pas un rêve pour la femme de cette époque, mais il est moins hypocrite et surtout moins corseté et fermé que le monde dit civilisé. Donc, c'est un bel et effrayant échappatoire...
On découvre, au décours de cet ouvrage, l'hypocrisie phénoménale de la gestion politique de l'époque : intérêt à fond !
Et ce qui en découle : inhumanité, violence, viols, tueries instaurées, ce n'est pas un sujet !
Et on rencontre des personnages féminins, à l'américaine et Indiens, dans leur réel , qui seront détruits, mais qui furent exceptionnels.
Un beau pan d'humanité, une grande tristesse devant la cruauté d'un monde inéluctable en marche, voilà ce qu'on traverse.
Ca fait mal
C'est du réel
C'est ce qu'il ne faut pas qu'on oublie !
Un ouvrage à largement diffuser

Le crépuscule cheyenne

8 étoiles

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 2 juillet 2017

Là où d’abord s’affiche le destin tragique de femmes livrées aux sauvages pour des raisons politiques se révèle au final l’inéluctable crépuscule d’un peuple trop naïf et divisé pour résister aux appétits des occidentaux.
Cet angle de narration, celui d’un journal écrit par une blanche mariée à un chef cheyenne, aborde de façon originale ce choc des civilisations. Deux cultures trop différentes pour cohabiter, l’une occupant naturellement son habitat auquel elle s’est adaptée depuis des siècles, l’autre désirant s’en accaparer les richesses. Car les notions de propriétés, de conventions, de croyances, de rapport à l’autre et au monde semblent si inconciliables qu’aucune compréhension mutuelle n’apparaît possible.
Cet effacement annoncé d’un peuple nomade apporte au roman une certaine mélancolie heureusement balancée par l’humour salutaire de May Dodd. Les conditions d’intégration sont difficiles mais n’interdisent pas des moments de bonheur. Dommage que les différentes personnalités tombent un peu dans la caricature.

Tragédie indienne

9 étoiles

Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 14 décembre 2016

Je viens de refermer le livre et suis encore secouée par cette histoire qui va rester longtemps dans mes pensées. En 1875, Little Wolf, chef Cheyenne, en guise de paix, demande au président Grant de lui faire le don de mille femmes blanches pour perpétuer sa lignée et faciliter l’intégration de son peuple. May Dodd, l’une d’entre elles, devient sa femme et retrace dans des carnets intimes leurs aventures dans l’Ouest sauvage avec une telle fluidité que l’on se sent tout de suite happé par son récit. On vit littéralement aux côtés de May, une femme courageuse de caractère et ses amies dans les camps autour des feux, parmi les peaux de bison, les coutumes indiennes et leurs noms évocateurs. On a l’impression que ce sont plutôt les blanches qui doivent s’intégrer puisqu’elles sont en minorité, pourtant les Cheyennes sont un peuple démocratique, tolérant et altruiste et ont eux aussi bien des traditions à leur apprendre et sont ouverts d’esprit. Il semblerait que ce soit le contact avec les hommes blancs qui les rendent mauvais, le peuple vivant jusqu’ici tranquillement dans ses terres à travers la chasse. L’auteur nous offre des portraits de femmes inoubliables, des femmes solidaires qui prennent leur mission à cœur ; toutefois, le gouvernement américain est bien décidé à s’emparer des terres indiennes et à restreindre leurs libertés en les mettant dans des réserves comme nous le savons aujourd’hui. On peut alors se demander qui sont les véritables sauvages : les Indiens ou les hommes blancs ? Une tragédie magnifiquement contée qui nous dépeint la culture indienne, fort intéressante et sa population qui a disparu peu à peu.

Pas à la hauteur

5 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 5 janvier 2014

Moi aussi, j’ai un sentiment mitigé après la lecture de ce succès populaire : 1.000 FB n’est pas un mauvais livre mais il ne m’a pas vraiment impressionné ! Certes, l’histoire n’est pas mal ficelée mais je pense que Fergus aurait dû choisir entre illustrer l’Histoire (la vraie, celle des indiens d’Amérique) ou raconter une petite histoire de l’aventure de quelques femmes blanches parachutées au sein de la communauté cheyenne en rapport avec un projet d’intégration pensé par le gouvernement américain !
J’ai trouvé que les personnages féminins étaient crédibles et attachants dans l’ensemble mais les hommes pas du tout : le chef des cheyennes époux de l’héroïne May qui raconte l’histoire via des carnets de note n’en impose pas et ses (ré)actions sont peu cohérentes ; les indiens sont la plupart du temps traités de sauvages, tout simplement ; les membres des églises liés à la colonisation des tribus sont de piètres individus ; les indiens des autres tribus sont des alcooliques, des voleurs de chevaux, des meurtriers sanguinaires, des obsédés sexuels ou des mollassons ; le capitaine des armées lié au projet et attiré par notre héroïne (et avec laquelle il conçoit un enfant !) semble avoir des valeurs à certains moments puis redevient un égoïste seulement attaché aux valeurs pseudo-patriotiques et à sa carrière ; les soldats sont des brutes sans cœur et sans âme ; les parents de May sont épouvantables …
Bref, on ne peut que s’attacher -à certains moments- aux « aventures » d’une dizaine de femmes venant d’horizons divers et à leur histoire mélodramatique « au pays des sauvages » en 1875 et cela est assez insuffisant pour faire le bon livre trempé dans l’histoire des indigènes de l’Amérique que cela faisait présumer.

Factice

4 étoiles

Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 20 août 2013

On sait maintenant qu'il s'agit d'une oeuvre de fiction qui n'est pas fondée sur un fait réel. A partir de cette idée d'échange de mille femmes blanches contre mille chevaux, Jim Fergus a imaginé la rencontre de femmes blanches plongées dans la vie quotidienne d'une tribu indienne. Il utilise cette situation paradoxale pour tenter de mettre en lumière les traits principaux des deux civilisations en présence. Des éléments intéressants sont associés à de grandes naïvetés, ce qui rend l'ensemble à la fois attirant et un peu simplet. On y trouve plutôt une bonne série de clichés (le bon sauvage, le méchant soldat, etc.) qu'une réflexion de fond, qui aurait pu être possible, sur l'histoire de la question indienne aux Etats Unis. Une bonne série d'invraisemblances dans le récit achève de rendre cette lecture insignifiante.

Je me suis régalée

9 étoiles

Critique de Imagine (, Inscrite le 29 juillet 2013, 62 ans) - 29 juillet 2013

même si l'histoire de ces femmes est une pure fiction, l'idée de départ est bien réelle même si non acceptée par Grant.
Un plaisir à lire, une découverte des indiens à travers la vision de femmes issues de différents horizons, un régal, de l'humour et une cruauté qui ne vient pas nécessairement de ceux que l'on appelle les sauvages
je conseille évidemment

Un livre fabuleux...

10 étoiles

Critique de Romane2 (, Inscrite le 18 mars 2013, 47 ans) - 18 mars 2013

Véritablement une de mes meilleures lectures ces derniers mois.
On rentre totalement dans l'histoire et on s'attache à ce groupe de femmes et à ces indiens. Quel plaisir ! Quel délice !
Jim Fergus a en plus pas mal planché sur les Indiens des Prairies et on se retrouve ainsi avec tout un tas de petites anecdotes qui donnent un intérêt supplémentaire à l'histoire.
Je recommande à fond !!!!!!

Un véritable coup de cœur pour ce roman pittoresque qui allie magnifiquement aventure et évasion

10 étoiles

Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 14 janvier 2013

"Franchement, vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits "civilisés", il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages" voilà ce que nous dit May Dodd dans l’un de ses premiers journaux. May, que sa famille a fait interner dans un asile d’aliénés parce qu’elle a eu l’audace de vivre et d’avoir 2 enfants en dehors des liens du mariage, est une héroïne qu’on ne peut s’empêcher d’adorer. Pour retrouver sa liberté elle accepte le pacte insensé passé avec le président Grant, échanger mille femmes blanches contre des chevaux et elle part vivre avec les Indiens pour échapper à l’asile.

J’ai vraiment trouvé ce roman passionnant : il nous fait vivre de manière intense la découverte de ces femmes blanches des groupes indiens qu’elles intègrent. On y apprend les traditions indiennes, leur rapport à la nature, aux saisons, leurs croyances. On est en immersion totale.

C'est vraiment à regret qu’on finit ce livre tour à tour drôle, poignant, pittoresque et terrible. May Dodd, alias « Mesoke » qui veut dire hirondelle en indien, va beaucoup me manquer, j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette femme éprise de liberté et au caractère bien trempé. J’ai loué son audace, son courage et son indéfectible sens de l’humour. J’ai vraiment adoré découvrir cette sombre page de l’histoire et si vous voulez lire une histoire aussi belle que profonde je vous le conseille sans aucune hésitation !

Mesoke !

10 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 1 mai 2012

Mon Dieu ...quel livre !!!!

Un roman organisé autour des carnets de correspondance de May Dodd,le personnage central de cette histoire,la narratrice.
Afin d'organiser une paix durable avec les Blancs et assurer la sécurité et la prospérité d'un peuple assiégé de toute part (les indiens); le Président Grant et le Grand chef Cheyenne - Little Wolf - conviennent d'échanger 1000 femmes blanches contre autant de chevaux.
Marché ayant pour objectif final de "convertir les sauvages" et fondre les prochaines générations en un peuple unique.
Des femmes d'origines et parcours contrastés répondent à l'offre de mariage et sont acheminées à Camp Robinson (Nebraska) avant de rejoindre la tribu Cheyenne de Little Wolf.
Nous en suivons quelques unes; les Soeurs Kelly ,Daisy Lovelace ,Gretchen , Phemie et Helen Flight.Des femmes qui ont rendez-vous avec leur destin ,des missionnaires venues acheter leur Liberté.
Dans un 1er temps , elles se sentent "installées dans une tanière avec une bande de loups". Elles vont progressivement découvrir un peuple tolérant , généreux , altruiste, courageux et digne.
Un peuple guidé par la superstition et les croyances; esclaves du Whiskey jusqu'à l'avilissement final.
Un peuple de chasseurs et de marchands , qui se déplace au rythme des saisons... " trop occupé à vivre " !
Mais un peuple divisé, incapable d'unir les tribus pour affronter l'Homme Blanc .
Le Blanc qui ne respecte pas les traités et qui arrache à ce peuple sa liberté et sa richesse pour le réduire à cet état abject d'oisiveté et de misère .
Il ne s'agit pas d'intégration mais de confinement pur et simple.
Alors, ces femmes blanches vont tout faire pour convaincre leurs maris de "rejoindre le cours de l'Histoire" (les réserves) avant les inexorables massacres.

J'arrête là le résumé et vous laisse découvrir ce "bijou".
Un constat sans concession du rôle des Blancs dans l'extermination d'une culture, et l'avilissement de ceux qui ont survécu.
La vision des indiens par May Dodd ; une femme Libre, au caractère bien trempé, est des plus originale.
Ce roman se referme sur une page sombre :
" Harold ( descendant de May Dodd ) habite une HLM de béton du ministère de l'Urbanisme dans la ville de Lame Elk (Montana), située dans la réserve de Tongue River. Un endroit morne et triste qu'on assimilerait facilement au Tiers Monde " .

Passionnant

10 étoiles

Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 24 avril 2011

J'ai adoré ce livre. Il nous embarque pour une passionnante découverte culturelle au coeur de l'une des dernières tribus des indiens d'Amérique. A travers le regard de ces femmes, l'auteur illustre très justement l'humanité et la haine des hommes.
A lire!

La conquête de l'ouest vu côté indien

8 étoiles

Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 22 mars 2011

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui livre une réalité historique de la conquête de l'ouest.
Les traditions et cultures indiennes sont bien représentées et expliquées. Il s'agit d'un véritable voyage dans l'histoire et la culture.
Vraiment agréable

Un voyage inoubliable...

9 étoiles

Critique de Morino (, Inscrit le 16 mars 2011, 35 ans) - 16 mars 2011

Avec ce livre, j'ai vraiment eu la sensation d'avoir traversé l'Amérique avec les indiens... c'était magnifique, les paysages, les traditions indiennes, la bestialité des comportements humains (indien comme blanc).
J'ai également eut la sensation de me mettre dans la peau d'une femme durant ma lecture (assez étrange je doit l'avouer).
Un grand roman pour moi qui d'habitude préfère les essais.

Un livre qui mérite d'être lu

6 étoiles

Critique de Samba (, Inscrite le 3 mars 2010, 46 ans) - 11 mai 2010

Je ne regrette pas d'avoir découvert ce livre, qui m'a fait voyager... Cette expérience auprès des cheyennes est captivante, et nous ne pouvons que nous attacher à ces femmes si remarquablement courageuses !
C'est un livre à lire, je vous le conseille.

Un journal de femme.... écrit par un homme....,

5 étoiles

Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 4 décembre 2009

Certes ce livre est relativement prenant. Pour moi qui suis une novice, on y découvre le mode de vie des indiens dans les grandes lignes et on est vite embarqué dans cette aventure hors du commun et d'une autre époque. Bien sûr, l'héroïne est une.... héroïne (la plus belle, la plus forte, la plus intelligente et j'en passe). J'ai bien été embarquée dans l'histoire (après tout c'est une fiction), un seul grand regret, on sent bien que ces carnets sont écrit par un homme. Les sentiments manquent de profondeur à mon goût, par exemple, l'héroïne est enceinte durant les 2/3 du livre et c'est à peine si on y pense en lisant ses aventures. L'auteur aurait pu aller plus loin dans le détail sur cette nouvelle vie qui germe en elle tant au niveau de ses sentiments de mère que du symbole que l'enfant représente pour l'avenir des deux peuples. Bref, ce sont tout un tas de petits détails qui quand on est femme et mère soi-même nous laissent un peu frustrée.
Quand à la véracité de l'échange de 1000 femmes contre 1000 chevaux, étant donné l'intégrité et le respect que les indiens semblent avoir pour leurs femmes, je suis sceptique...

dépaysant, captivant et passionnant

10 étoiles

Critique de Geparijo2 (, Inscrite le 26 avril 2009, 61 ans) - 26 avril 2009

Je l'ai lu il y a quelques temps et ce bijou de littérature est resté gravé dans ma mémoire.

La vie de ces femmes, de ces hommes, de leur culture traditionnelle avec ses qualités et ses défauts, bref ce livre est en enchantement que j'ai recommandé à plusieurs de mes amis.
Sans parler de l'incohérence et l'incompréhension de l'homme blanc.

Le propos du livre rejoint celui de westerns décalés tels Little Big Man, un homme nommé cheval, etc...

Original et touchant

10 étoiles

Critique de CarolineF (Miramas, Inscrite le 7 septembre 2006, 45 ans) - 1 juin 2007

J'ai beaucoup apprécié ce livre. Nous découvrons les coutumes des Indiens ainsi que les souffrances qu'ils ont endurées d'une manière originale, puisque le support de l'histoire est un journal intime.
L'héroïne raconte au jour le jour ses aventures ce qui nous permet de les vivre et de les découvrir en direct. Ce personnage devient d'autant plus attachant que nous vivons à ses côtés tout au long de l'histoire. Plus que la dimension historique c'est bien la vie intérieure de May qui est au premier plan.

Pour les amateurs de grands espaces et de rencontres multiculturelles

8 étoiles

Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 17 septembre 2005

J'ai été envoûtée par ce livre. Dès les premières pages, j'ai été emportée par cette histoire hallucinante de femmes envoyées en mariage chez les Indiens. J'ai ressenti toutes les émotions, doutes, interrogations, déceptions et espoirs de cette fameuse May Dodd et surtout son incroyable optimisme face à la vie.

L'écriture de Jim Fergus est réaliste. Il se tient de façon très cohérente à son choix initial d'un roman en forme de journal intime et parvient de cette façon à décrire la personnalité de son personnage principal de façon très fine. Mon seul reproche est la description parfois caricaturale des personnages secondaires qui tiennent souvent du cliché (l'athlète noire, la grosse suissesse à l'accent germanique qui bat les hommes au bras-de-fer, ...). Mais je ne peux être que séduite par le message de tolérance et de rencontre de l'Autre que ce roman véhicule.

Passionnant, passionnant

8 étoiles

Critique de Micka (, Inscrite le 20 mars 2004, 80 ans) - 14 août 2005

Jules écrit "pas un grand livre " peut-être, mais drôlement intéressant. Quels personnages attachants que ces dames! On les affectionne extraordinairement avec leurs qualités, leurs défauts, et leur grande vulnérabilité. Même les plus haïssables, nous émeuvent.
Ce peuple de Cheyennes est sympathique malgré tout.
J'ai aimé, j'ai aimé, j'ai ai.....
Micka

Les Amérindiens, différemment

8 étoiles

Critique de Pygargue (, Inscrite le 11 août 2005, 64 ans) - 13 août 2005

Voilà un roman qui nous offre un autre visage du rapport entre les Amérindiens et les nouveaux arrivants en terre d'Amérique.
Deux composantes me semblent donner du relief à ce livre: tout d'abord, le personnage principal est féminin et ici doublement soumis: tout d'abord, à l'époque, par son identité sexuelle et aussi par sa condition d'ex-détenue; ensuite, le roman prend la forme d'un journal intime. C'est donc l'occasion de suivre à la trace le convoi et de réfléchir avec May Dodd sur le sens que peut prendre cette forme de liberté et de constater l'influence que purent avoir ces femmes blanches sur les idées et les façons d'être des Amérindiens.
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce roman. Ainsi, le tragique destin de cette femme qui se retrouva privée de ses enfants ne peut que nous rappeler à quel point, selon les époques, la vie intime des humains s'entrelace aux aléas de la justice et de l'injustice.

les Enfants de la Terre sont-ils Cheyennes

8 étoiles

Critique de JLB (, Inscrit le 28 juillet 2005, 77 ans) - 13 août 2005

Je ne suis pas arrivé à déterminer si ce roman possède un fond historique. Le projet de Little Wolf a-t-il réellement connu un début d'exécution ?
Je relève de très nombreuses analogies entre les romans de J M Auel (préhistoire en Europe) et le mode de vie Cheyenne.
Merci à qui dispose de connaissances détaillées ou peut m'indiquer des sources (en Français de préférence).
Beau roman, avec des personnages typés. Il est normal que le début de l'histoire soit ennuyeux. Si vous aviez séjourné en psychiatrie comme l'héroïne, vous aussi auriez trouvé le temps long !
Une sympathie particulière pour "La Femme Blanche Noire"

...

5 étoiles

Critique de Elmejeco (, Inscrit le 5 juillet 2005, 36 ans) - 31 juillet 2005

Contrairement aux autres critiques, ce livre ne m'a ni subjugué, ni transporté. Le côté romanesque prime sur l'histoire, mais je ne le trouve pas très original. Un début long, pas très intéressant, sans réelle singularité. En fait je crois que c'est le style qui a manqué pour moi. Je n'ai pas réussi à ressentir l'ambiance, ou une certaine atmosphère à part à certains moments. Le style est trop superficiel, les évènements aussi. J'aurais aimé voir vraiment la façon de penser des indiens, mais il n'y a quasiment jamais de conversations, d'échanges, d'anecdotes.. Enfin bravo à Jim Fergus pour son imagination.

UN GRAND LIVRE

10 étoiles

Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 22 juin 2005

Rien à redire sur ce livre, qui est vraiment prenant, passionnant...

Alors bien sûr on peut le traiter de simple divertissement, de superficiel, qui se lit trop facilement... on n'en apprend pas moins beaucoup de choses sur le monde des indiens, leurs moeurs, leur style de vie...

Et le portrait des héroïnes, ces femmes qui acceptent de plein gré de partir vivre chez les "sauvages" sont tout simplement stupéfiants de vérité...

Il n'en reste pas moins un livre qui vous prend aux tripes, avec une fin poignante...

A lire tout simplement...

Merveilleux

10 étoiles

Critique de Mesoke (, Inscrite le 8 décembre 2004, 55 ans) - 8 décembre 2004

j'ai lu ce livre en 3 jours, il est magnifique il nous raconte la vie de ces soi-disant sauvages, mais où sont les vrais sauvages? A lire absolument.

très bon roman

9 étoiles

Critique de Elfe (, Inscrite le 15 septembre 2004, 68 ans) - 17 novembre 2004

un livre que j'ai lu par hasard et où j'ai découvert un auteur bourré de talent et un roman riche en émotions à découvrir

prenant

10 étoiles

Critique de Manandra (Paris, Inscrite le 16 novembre 2004, 39 ans) - 16 novembre 2004

alors moi franchement je vous le dis des romans historiques il y en a des milliers et certainement plus précis les uns que les autres... mais le but de ce livre n'est pas de vous faire un cours messieurs dames, c'est une histoire qui doit vous faire vibrer... avez vous vibré? pour moi c'est la seule question qui compte et c'est la raison de ces cinq étoiles...

Tout se défend

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 16 novembre 2004

Je ne dis pas que ce ouvrage est un très grand livre, mais il est passionnant et facile à lire.

Comme le disait très justement Pendragon, il ne pouvait pas sortir de ce qui était censé être le carnet d'une femme ayant vécu ce qu'elle a vécu. Pas question donc de retracer toute l'histoire du dépouillement des Indiens par les US !

J'ai bien sûr préféré le livre de James Welsh "Comme une ombre sur la terre" traitant plus ou moins du même sujet. Mais il est certainement moins connu et moins lu... (A nouveau une question de battage médiatique et le fait qu'il ait été mis en valeur par Jim Harrison a aidé à sa vente)

Il n'en demeure pas moins que son histoire est vraie et qu'un échange de femmes blanches contre des chevaux avec l'aval de l'état US, cela n'est pas triste à apprendre !...

Il montre aussi très bien les différences fondamentales de culture entre les Indiens et les blancs, leur réaction vis à vis des femmes, l'intégration de ces femmes en finale, au point que nombreuses ont été celles qui ont décidé de rester avec eux et de partager leur sort dans les réserves, ou à Wounded Knee !

Il ne va peut-être pas au fond du sujet, mais tel n'était pas son but. L'histoire qu'il raconte suffit à ceux qui ne veulent pas devenir des spécialistes du sujet pour comprendre que John Wayne ne représentait pas la vérité unique dans ce vaste problème !

Je dirais donc que ce livre a vraiment une utilité pour celui qui le lit, dans la mesure où il ne se prétend pas un spécialiste (et ce n'est pas mon cas non plus, même si j'ai lu plusieurs livres qui touchent à ce sujet)

"superficiel"

5 étoiles

Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 16 novembre 2004

Et voilà Virgile l'a dit, cette histoire est superficielle. Je l'ai lu il y a très longtemps et je m'étais abstenu de donner mon opinion, peut être à cause (ou grâce) aux avis favorables et unanimes qui encensaient cette oeuvre (mineure). Effectivement je partage l'avis de Virgile, car ce roman est bien en deçà de beaucoup d'autre oeuvres mieux fondées et en prise directe avec l'histoire.

Bon ça reste quand même un livre qui se lit facilement.

Déçu

6 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 15 novembre 2004

J'ai lu ce bouquin sans vraiment m'ennuyer mais en tout cas je n'ai pas du tout été transporté. Je l'ai trouvé relativement "superficiel". Il ne va pas assez loin à mon goût. Je suis étonné qu'il bénéficie de critiques aussi enthousiastes même si ce n'est pas mal fait!

Bref je conseille à ceux qui l'ont apprécié un bouquin que j'ai trouvé beaucoup plus fouillé, mieux écrit et dont le cadre est relativement similaire: Azteca de Gary Jennings critiqué sur ce site.

Bouleversant

8 étoiles

Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 9 mai 2004

Un livre révoltant sur la sauvagerie des gens dits "civilisés" sur un peuple qui possède le langage de la terre et de la vie sans zèle.

Encore !

8 étoiles

Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans) - 3 février 2004

Par pitié, quand vous voulez critiquer un bouquin, et c'est valable pour tous les nouveaux critiqueurs qui ne pensent pas toujours à vérifier, pas seulement CCRIDER, assurez-vous qu'il ne figure pas sur le site !

Jules a déjà critiqué ce roman, au mois de janvier 2001. Même si le titre est légèrement différent du titre automatiquement lié au code ISBN, il suffit de faire une recherche sur Jim Fergus pour se rendre compte tout de suite que les Mille femmes blanches sont belles et bien présentes...

Un petit mot maintenant sur la critique de CCRIDER, je ne suis pas d'accord du tout sur la qualité du roman, que j'ai beaucoup aimé. Certes le côté "romanesque" domine, mais enfin ce n'est pas un traité d'histoire non plus, et le livre s'appuie réellement sur un fonds historique. Seuls les principaux personnages relèvent de la fiction.

"Jim Fergus nous présente l'Indien comme totalement victime de la barbarie et de la perversité des Blancs . Présentation assez nouvelle , car jusqu'aux années 60 , dans la littérature et le cinéma américain c'était le contraire". Non, la présentation n'est pas si nouvelle que ça, puisque, effectivement, depuis les années 60, un grand nombre de livres traitant de cette problématique ont été publiés, les auteurs étant aussi bien des blancs que des indiens. A ce niveau, Jim Fergus n'innove rien, il ne fait que marcher sur les traces de ses aînés. Si ça t'intéresse je peux mettre à ta disposition une (très) longue liste d'ouvrages consacrés à la question...

Quant à nous présenter l'indien comme la victime des blancs, là encore Fergus n'invente rien, et cette affirmation, même quelque peu schématisée, ne reflète que la triste réalité. De même que les tribus indiennes d'Amérique du Sud ou les Aborigènes d'Australie, deux autres de mes sujets de prédilection, tous ont été victimes des blancs...

En conséquence, et pour faire suite au débat sur les étoiles, je vais en profiter pour remonter la cote de ce livre ;-))

Un marché de dupes

5 étoiles

Critique de CCRIDER (OTHIS, Inscrit le 10 janvier 2004, 76 ans) - 3 février 2004

L'intrigue repose sur l'échange de mille chevaux contre mille femmes blanches entre le président américain Grant et le chef indien Little Wolf , ceci pour favoriser la paix et tenter une assimilation physique des Peaux Rouges par le biais du métissage . Ces carnets de May Dodd , en fait reposent sur un malentendu bien entretenu . Ce n'est pas un roman historique mais une pure fiction .
Et quand on n'a ni culture ni perspicacité pour s'en rendre compte par soi-même , il faut patienter jusqu'à la page 500 pour que , dans une "Note de l'auteur" , celui-ci reconnaisse qu'il n'y a absolument rien d'historique dans son livre ."Oeuvre de fiction"... "Les personnages sont tout aussi fictifs". "Caractères , lieux , dates et descriptions sont le produit de l'imagination "... "Toute ressemblance etc.." C'est vraiment dommage car la cause indienne méritait mieux que cela . Jim Fergus nous présente l'Indien comme totalement victime de la barbarie et de la perversité des Blancs . Présentation assez nouvelle , car jusqu'aux années 60 , dans la littérature et le cinéma américain c'était le contraire . J'en arrive à me demander si l'on n'est pas toujours le Barbare de quelqu'un et si le Barbare n'est pas tout simplement l'Autre , celui que l'on ne connaît pas , qu'on craint et qu'on veut stigmatiser .
Donc , selon la mode idéologique actuelle , le chef indien , dont bien entendu May tombe follement amoureuse , est le parangon de toutes les vertus . Il est riche , jeune , beau et sympathique . Nos tourtereaux vivent donc dans le bonheur et l'insouciance au soleil jusqu'au jour où les affreux Blancs renient tous les traités et parquent la tribu dans une réserve manu militari .
Les Indiens furent génocidés d'autant plus facilement qu'ils étaient relativement peu nombreux sur un immense territoire , très divisés en tribus guerrières antagonistes et surtout que leur mode de vie primitif ne pouvait pas résister au rouleau compresseur de la modernité .
Ce livre n'apporte pas grand chose d'original sur la vie des Cheyennes , il est très inférieur à "Little Big Men" par exemple et surtout à tous les magnifiques témoignages de la collection Terre Humaine .
Un livre de plus sur le sujet . Nostalgie d'une vie nomade , proche de la nature ? Eternel mythe du bon sauvage ? En tout cas , livre sans grand intérêt .

un témoignage de plus sur notre ardoise...

10 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 17 mai 2003

Bien sûr, tout le monde connaît aujourd'hui la face cachée de la fameuse « conquête de l’Ouest », la fameuse « ruée vers l’or » des blancs en Amérique du Nord à la fin du XIXème siècle. Toute l'ignominie, la trahison, le vol, le dépouillement et les massacres successifs dont sont victimes les seuls vrais natifs. Enfin, quand on parle de l’Amérique, on pourrait aussi bien parler de l'Afrique ou de l'Australie. Franchement, à chaque nouveau récit que je découvre, la honte bien sûr, d’une part, m’envahit mais aussi le chagrin dû à l'immense perte de savoir et de connaissance que tous ces massacres ont entraînée. N’étant pas particulièrement attaché aux valeurs chrétiennes, je trouve que le paganisme, voire même l'animisme de ces peuples manquent cruellement à nos sociétés. et je ne parle même pas de leur connaissance de la faune et de la flore…
Enfin, toujours est-il que Fergus nous offre ici un témoignage bouleversant, en direct, du processus d'éradication mis en place à l’époque. Bien sûr, il qualifie son oeuvre de fiction, mais, à part quelques noms qui ont été changés, croyez-vous vraiment qu’il s'agisse là d'une fiction !?
Je reprocherai quand même deux points à ce livre. D'abord, le style n'est pas le meilleur qui soit, mais ça, ma foi. mais ensuite et surtout, même s’il nous ouvre les yeux sur un phénomène précis et ponctuel, il aurait pu embrasser de manière un peu plus large toute la couverture historique du combat du peuple indien, mais cela ne peut évidemment pas se faire quand le support d’un roman est un journal… dommage.
Je mettrai donc mes cinq étoiles pour la cause indienne.

divertissant

10 étoiles

Critique de Sam (Alata, Inscrit le 8 avril 2003, 54 ans) - 8 avril 2003

très très divertissant

Tout simplement merveilleux !

10 étoiles

Critique de Creamy (Beaumont-sur-Oise, Inscrite le 20 mars 2002, 40 ans) - 20 mars 2002

Un de mes coups de coeur de cette année !! Un très beau livre que l'on dévore avec un plaisir présent jusqu'au bout, un superbe portrait de femmes que l'on ne peut qu'admirer !! Il serait dommage de ne pas le lire...

Vraiment superbe !!

10 étoiles

Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 25 juin 2001

J'ai adoré ce livre et l'ai "dévoré". C'est sans doute celui qui m'a le plus impressionné ces derniers temps!! A lire de toute urgence si ce n'est déjà fait

Portraits de femmes

8 étoiles

Critique de Renardeau (Louvain-la-Neuve, Inscrite le 6 avril 2001, 66 ans) - 18 avril 2001

Au-delà de la découverte des Indiens d'Amérique et de l'injustice de leur sort, Jim Fergus a célébré de beaux destins de femmes, dans un monde puritain et ségrégationniste où beaucoup de portes leur étaient fermées. Dans le cadre magnifique et cruel des grandes plaines de l'Ouest, ces femmes montreront une personnalité et un courage remarquables. Certaines sont vraiment attachantes : May, l'héroïne, forte et fragile, Gretchen, la Suissesse, puissante stature et coeur d'or, Helen, peintre-chasseresse ... Merci à Jim Fergus pour ces portraits pleins d'estime et de tendresse !

Magnifique

0 étoiles

Critique de Gloubiboulga (Bruxelles, Inscrit le 5 décembre 2000, 54 ans) - 17 janvier 2001

Quel livre superbe et émouvant...

Forums: Mille femmes blanches

  Sujets Messages Utilisateur Dernier message
  Parution de la suite 1 Myrco 17 septembre 2016 @ 10:33
  Je le savais... 19 Heyrike 1 mai 2012 @ 17:34
  Déja critiqué 3 Heyrike 3 février 2004 @ 20:58

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