Alien - le huitième passager
de Alan Dean Foster

critiqué par Antihuman, le 9 octobre 2011
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Horrifique nemesis
Sept rêveurs. Vous devez comprendre qu'ils n'étaient pas des rêveurs professionnels. Ces derniers sont fortement rémunérés et respectés; leur talent est très apprécié. Non, nos sept dormeurs, comme la quasi totalité d'entre nous, songeaient sans effort ni discipline particulière. Le rêve professionnel, qu'on peut enregistrer et diffuser à volonté pour l'amusement et la distraction du plus grand nombre, est un métier extrêmement recherché. (...)


Avec ce huitième passager, c'est la mort qui a pénétré dans l'astronef Nostromo. Dès lors, un combat sans merci s'engage...


Quel est donc ce corps "étranger", monstrueux, apparemment invulnérable, et d'autre part doué d'ubiquité de par ce véhicule spatio-temporel, à la vitesse prodigieuse ?
Terrifiant 10 étoiles

Le roman, aussi réussi que l'œuvre cinématographique (qui d'ailleurs n'a pas pris une ride), immerge à la perfection le lecteur dans une ambiance pesante, glaciale et terrifiante.

Dès le début on se délecte de l'inquiétante immensité spatiale à travers laquelle voyage le Nostromo, un remorqueur interstellaire, à bord duquel huit passagers doivent faire face à une abomination aux capacités exceptionnelles qu'ils ont malheureusement ramenée d'un astéroïde orbitant autour d'une planète, le tout faisant partie d'un système inexploré.

Tout est parfaitement orchestré avec tout d'abord le décor, cet immense astronef sombre et solitaire dans cet espace infini; puis les personnages aux profils psychologiques intéressants et réagissant différemment face à cette menace; et enfin, le monstre, cette entité née pour dominer, éradiquer toute autre forme de vie, et capable d'anéantir en quelques heures les passagers d'un vaisseau de retour sur Terre.


Quelques différences entre les deux œuvres parsèment le récit, mais il ne s'agit là que de détails.

Ayor - - 52 ans - 6 novembre 2016