La ville qui n'aimait pas son roi
de Jean d' Aillon

critiqué par Patman, le 19 octobre 2011
(Paris - 62 ans)


La note:  étoiles
Tout est bien qui finit bien...
Nous voici en 1588. Alors que la guerre civile fait toujours rage dans toute la France on apprend la mort du prince de Condé : il a été empoisonné ! A qui profite le crime ? Olivier Hauteville, devenu désormais officier dans l’armée d’Henri de Navarre bien qu’étant resté catholique, est chargé par celui-ci de se rendre à Paris avec Cassandre, sa jeune épouse protestante, pour mener l’enquête.
Cassandre et Olivier se cachent au milieu d'une troupe de comédiens, ceux- là mêmes que déjà rencontrés dans le tome 2, pour passer inaperçus dans la ville qui est maintenant à feu et à sang, déchirée par les affrontements qui opposent la Ligue, les hommes du roi et les huguenots. Avec encore une fois l’aide de Nicolas Poulain, espion du roi, Olivier Hauteville prend tous les risques pour organiser une alliance entre Henri III et Henri de Navarre. Alliance qui permettrait de vaincre le tout puissant Balafré et ses alliés espagnols. Mais il leur faudra à nouveau déjouer les pièges tendus par la Ligue et Mme de Montpensier, les ennemis de toujours, et plus redoutables que jamais !!!
Voici la fin de la trilogie. Le souffle épique est intact, on se régale toujours autant des tribulations d’Olivier, Cassandre et Nicolas. Les « méchants » le sont plus que jamais mais le bien triomphera… Du très bon roman de cape et d’épée, et surtout un contexte historique extrêmement bien documenté, comme toujours chez Jean d’Aillon dont j’avais déjà apprécié plusieurs autres séries. Très belle réussite que ce triptyque que je ne peux que recommander chaudement aux amateurs du genre.