La souffrance en destin

Au début des années 80, on suit le quotidien de trois hommes en souffrance : Quentin trop nonchalant et déstabilisant, toujours « renvoyé » des écoles, des entreprises se retrouve OS par l’intervention d’un ancien condisciple qui lui épargne la rue (pas de RMI à l’époque). Manoir doublement orphelin de guerre, longtemps fonctionnaire modèle mais qui ne sait pas trouver un sens à sa vie dans son austère logement de fonction rongé par ses cauchemars. Hugo bibliothécaire élevé par ses grand-parents, sans jeunesse hanté par un père aspiré par le grand large et exproprié de sa grande maison avec jardin qu’il occupait avec ses chows-chows.
Par nécessité Quentin squatte une maison oubliée au milieu d’un terrain vague, par un projet de construction en panne. Les hasards de la vie amènent Manoir et Hugo à le rejoindre et, dans ce vaste taudis « La faculté des songes », ils retrouvent un peu de sérénité et de sens à la vie. Une jeune femme les rejoint formant une petite société solidaire. Mais rien n’est éternel et chacun repartira vers son destin.
J’ai bien aimé ce livre, les profils psychologiques sont cohérents et le déroulement correct. J’ai moins apprécié l’arrivée de Louise mais elle est un bon fil conducteur pour la fin

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  La Faculté des songes [Texte imprimé], roman Georges-Olivier Châteaureynaud

  de Châteaureynaud, Georges-Olivier
  B. Grasset
  ISBN : 9782246261810 ; 1,96 € ; 25/08/1982 ; 254 p. ; Broché

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