La justicière
de Guy Des Cars

critiqué par Bernard2, le 27 octobre 2011
(DAX - 75 ans)


La note:  étoiles
La vengeance est un plat qui se mange froid
L’avocat Victor Deliot est amené à défendre un détenu, Jules Bournol, qui devrait être sous peu libéré pour bonne conduite. On le soupçonne d’avoir assassiné son compagnon de cellule.
Deliot rend visite à l’accusé, puis va, pour préparer sa plaidoierie, à la rencontre de la famille et des amis de Bournol.
Le procès a lieu. Après le verdict, l’avocat s’interroge. A-t-il vraiment compris l’affaire, comment les faits se sont-ils réellement passés ?
Guy des Cars a été un auteur à succès, prolifique, un peu oublié de nos jours, et que j’ai eu plaisir à redécouvrir. Certes, ses récits sont souvent extrêmes, exagérés. Mais c’est bien écrit, dans un style élégant. Trop d’ailleurs, car ici il fait s’exprimer des personnages de condition sociale assez basse, et qui parlent comme écrit Victor Hugo ! L’élégance verbale est agréable à lire, mais ça ne fait pas vraiment très crédible…