Le Régent libéral et libertin
de Éric Le Nabour

critiqué par DE GOUGE, le 5 novembre 2011
(Nantes - 68 ans)


La note:  étoiles
Une réhabilitation ! pas un roman : une recherche objective!
Débauché, incestueux, amateur de "parties fines", irresponsable et avide d'argent et de seuls plaisir, voici ce que l'Histoire a voulu garder du Régent !
Je hais ce que la facilité et l'ignorance peuvent faire de mal : ce personnage si décrié est au contraire un homme propre, détruit par son flamboyant oncle, Louis XIV soi-même, qui ne supportait pas quiconque pouvait faire de l'ombre à lui-même et à sa progéniture.
Éric Le Nabour, dans son ouvrage,libre et objectif, redonne à cet être attachant, ses lettres de noblesse (sans jeu de mot).
Philippe d'Orléans est un être cultivé, lucide et des plus soucieux de la "chose publique".
Pour éviter tout malentendu, je ne suis pas du tout royaliste, mais amoureuse de l'histoire et déplore que qui que ce soit se retrouve au ban des accusé au nom d'intérêts douteux !
Le régent a récupéré un royaume en ruine et a tenté tout ce qui était en son pouvoir pour redonner à tous, même aux petits, un droit à l'existence : il a "puni" les nobles abusant de leur pouvoir, a tenté de rétablir avec le célèbre LAW (OK, ce fut un échec, mais à qui la faute ? !) de restaurer les finances publiques et s'il aimait effectivement les soupers fins avec de jeunes femmes peu farouches (est-ce un crime ?) chaque matin, à l'aube, il reprenait le labeur d'un homme responsable et qui, sans ambition personnelle, préparait une entrée la plus propre possible pour le futur Louis XV !
Pour tous ceux qui déplorent l'instrumentalisation et ont envie de découvrir un être, hors du commun et propre !