Le Bon Plaisir
de Françoise Giroud

critiqué par Lorrie, le 20 novembre 2011
(Montréal - 31 ans)


La note:  étoiles
L'intimité du pouvoir.
Souvent vu comme un roman à clefs dévoilant avant l'heure l'existence de la fille cachée de François Mitterrand, Le Bon plaisir est l'histoire, fictive selon l'auteure, d'une lettre signée d'un homme politique ambitieux, par laquelle il impose un choix cruel à sa maîtresse : la rupture la plus totale ou l'avortement.
Lorsque, dix ans plus tard, la lettre est volée, cette preuve d'une paternité gênante menace le Président de la République. Il s'agit alors de la retrouver, et ce peu importe qui doit en être brisé.

Françoise Giroud parle ainsi de son premier roman : "On peut le lire avec un oeil ou avec deux yeux". Avec un oeil, on se délecte d'une intrigue prenante; avec deux yeux d'un conte philosophique à plusieurs portées.
"Pourquoi ne racontait-on jamais ce que le pouvoir fait aux hommes mais seulement ce que les hommes font du pouvoir?", ou comment le pouvoir peut agir comme un venin, non seulement sur la personne l'exerçant, mais aussi sur ceux qui l'entourent.

Sources : http://ina.fr/art-et-culture/litterature/…
Interview de Françoise Giroud par Bernard Pivot, le 28 janvier 1983.