Honneur aux braves
de Alexander Kent

critiqué par MEISATSUKI, le 1 décembre 2011
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Précarité
Quatrième de couverture
Si le traité d'Amiens de 1802, plutôt favorable à Napoléon, oblige la Navy à rendre à la France l'îlot stratégique de San Felipe qui commande le détroit séparant Cuba de Saint-Domingue, tout le monde sur place n'est pas prêt, loin de là, à accepter ces accords passés en Europe. Dépêché sur place à la tête d'une flottille pour veiller à la bonne remise des clés de l'île, Richard Bolitho est accueilli à coups de canons. Il comprendra très vite que cette paix n'est pas du goût de tout le monde et que les traités officiels ne sont pas toujours faits pour être respectés…


Encore un excellent roman d’Alexander Kent. Promu Vice-Amiral de la Rouge, Richard Bolitho se voit attribuer une mission relativement périlleuse même en temps de paix. Il va vite se rendre compte qu’il suffit de presque rien pour déclencher une guerre. D’un point de vue personnel, Bolitho est aujourd’hui marié et bientôt père de famille. Ayant déjà perdu femme et enfant quelques années auparavant, l’angoisse de l’homme s’additionne au stress de l’officier. L’auteur a toujours cet incroyable talent qui fait qu’une fois le pied posé à bord, il vous est impossible de quitter le navire avant la fin de la mission.