Animaux fragiles
de Tawni O'Dell

critiqué par Ludmilla, le 11 décembre 2011
(Chaville - 69 ans)


La note:  étoiles
Emouvant
Deux adolescents dont les parents sont divorcés vivent avec leur père. Une star locale de base-ball et un passionné de dessin.
Après la mort de leur père, un concours improbable de circonstances les conduira à habiter chez une vieille femme misanthrope, riche et excentrique.
Un taureau… dont on apprendra l’histoire au fil du roman.
J’ai eu les larmes aux yeux à la fin du livre quand le secret de l’aîné se révèle enfin.

Premier livre que je lis de cet auteur et très certainement pas le dernier.
des taureaux et des hommes 10 étoiles

Du taureau ou de l'homme, quel est l'animal le plus fragile ? Dans son roman social qui se passe en Pennsylvanie, avec une incursion en Espagne, Tawni O'Dell nous montre les parentés qui existent entre l'homme et l'animal, tous deux animés des mêmes passions et des mêmes peurs. Qu'il s'agisse de Calladito, ce taureau hors du commun qui a réussi à tuer d'un seul coup de corne un des toréadors les plus doués de l'Espagne franquiste, ou bien de Klint, dont la vie ne tourne qu'autour de sa batte de base-ball, et de biens d'autres personnages, tous sont pris dans les rets de leurs passions, qui les conduisent à braver la mort et se jouer du qu'en dira-t-on. Un roman haut en couleurs, riche de sentiments et porteur d'un vibrant message en faveur de la tolérance et de l'amour. Il est difficile de définir pourquoi on s'attache dès les premières pages à ces personnages représentant tout l'éventail des âges et des classes sociales, mais le résultat est là : on est pris au piège de la lecture et la dernière page est refermée avec bien des regrets, et l'envie pressante de lire un autre de ses romans…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 1 juillet 2017