Tessa
de Jean Giraudoux

critiqué par Nance, le 27 décembre 2011
( - - ans)


La note:  étoiles
Soporifique par moments
Dans cette pièce, nous suivons les tribulations amoureuses d’une grande famille où règne l’amour de l’art et la liberté.

« TESSA. Il adore Tony. Le malheur est qu’il ne sait pas à quel point il l’adore. Oh, Lewis, c’est épouvantable quand on vit un pareil malentendu, quand les gens s’aiment et ne s’en rendent pas compte, quand tout est à leur portée et qu’ils ne voient rien... »

Je me suis ennuyée, il y avait beaucoup de papotages, de blabla, ça va en s’améliorant, mais je crois que ça aurait gagné à être plus concis. J’aime beaucoup Giraudoux, je vais probablement relire cette pièce, mais je ne sais pas si je vais un jour passé au-delà des personnages, que j’ai trouvés pour la plupart insignifiants et antipathiques (sauf peut-être la Tessa du titre et sa cousine). Je n’ai vraiment pas aimé Lewis, l’élu du coeur de Tessa, impulsif, immature, injuste et un peu con.
Superficiel et léger 7 étoiles

Une grande famille recomposée de Londres s'aime et se déchire à l'envie, au sujet de dîners, sorties de jeunes et amours plus ou moins appréciées. Tessa semble être l'une des rares à se montrer fidèle, ce qui ne lui réussit par forcément. Aussi cette pièce est adaptée de celle de Margaret Kennedy et Basil Dean, dénommée La Nymphe au coeur fidèle. J'évoque cet élément par souci d'exhaustivité, également en raison du ton qui rappelle celui de certaines séries télévisées chorales, enfin à cause du ton employé, qui n'est pas celui habituel de Giraudoux et qui retrace un autre état d'esprit.
A ce propos, justement, les répliques font assez souvent mouche, le ton s'avère aigre-doux ou caustique, l'incident diplomatique se laissant sentir presque tout le temps. C'est assez distrayant et agréable, mais peu de choses risque de me rester, car la trame reste assez superficielle.

Veneziano - Paris - 47 ans - 23 décembre 2018