Valentino
de Bernadine Morris

critiqué par Veneziano, le 30 décembre 2011
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
L'accompagnement suprême de la beauté féminine : la preuve par l'image
Depuis 40 ans maintenant, Valentino a su introduire la haute couture en Italie et créer un style de mise en valeur de la beauté féminine, en revisitant notamment la robe de soirée, plutôt longue, en (ré-)habilitant le rouge, qui devient sa couleur fétiche, en usant tour à tour des fourreaux et des volants. La trame est classique, la déclinaison en est sensuelle, le syndrome de Stendhal est provoqué par la concentration des plus modèles du moment. Le créateur veut époustoufler, sans (trop ?) jouer à l'épate ou au tape-à-l'oeil, là où Versace s'aventure sagement, ou un tantinet plus.

C'est la preuve par l'image qui est le maître-mot de ce livre, qui veut démontrer, par des images qui parlent d'elles-mêmes, la volonté de subjuguer, d'embellir, aux dépens de l'historique de la maison, du parcours de l'homme, de ses relations, influences, interactions, aléas éventuels. A défaut de véritablement apprendre, ce livre fait découvrir, par le beau, ce qui est déjà loin d'être si mal.