The Last Chronicle of Barset
de Anthony Trollope

critiqué par FranBlan, le 4 janvier 2012
(Montréal, Québec - 82 ans)


La note:  étoiles
Dernier tome, non le moindre…
J’ai ri, j’ai versé quelques larmes, j’ai surtout souri de bonheur tout au long des neuf cents pages qui composent ce dernier tome de cette fabuleuse saga ecclésiastique située dans l’Angleterre pastorale du XIXe siècle, écrite par le non moins fabuleux Anthony Trollope…, que j’aime d’amour!
En complétant la lecture de ce livre, j’ai lu plus de trois mille trois cents pages qui compilent ces Chroniques de Barsetshire écrites au XIXe siècle par un humble fonctionnaire des Postes devenu le plus prolifique auteur de cette période… Ce livre est pour moi le meilleur de cette série et le meilleur roman victorien parmi ceux que j’aie lus jusqu’à ce jour!
Tantôt drôle, tantôt des plus émouvant, ce livre est sûrement le seul de son époque à s’attaquer à l’épineux sujet de la dépression nerveuse; Trollope le fait avec un réalisme pathétique, avec beaucoup d’empathie, sans jamais basculer dans le mélo; le Révérend Josiah Crawley, personnage pivot de ce dernier tome, au caractère sombre et excentrique, à l’obstination exaspérante, au courage invincible, demeure un des personnages le plus touchant et le plus crédible qu’il m’ait été donné de lire en dépit du fait qu’un personnage aussi caractériel serait peu plausible dans notre société contemporaine…
Trollope conduit de façon jouissive et concluante la plupart des personnages qui ont dominé les tomes antérieurs, mais M. Crawley dame haut et fort ce dernier pavé!
Ayant téléchargé sur ma liseuse Kindle la plus grande partie de l’œuvre de Trollope, je suis loin d’avoir d’avoir terminé de partager avec vous ma passion pour cet auteur préféré…