Quatrième chronique du règne de Nicolas 1er
de Patrick Rambaud

critiqué par Tistou, le 10 septembre 2012
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Période 2009 – 2010
Quatrième chronique, déjà, et toujours autant de matière pour débiner le Prince, mettre en évidence son ridicule et les cinq années stupéfiantes que les Français ont vécu. Il y en a eu des choses là encore :
Dégringolade dans l’opinion, les vaccins contre la grippe porcine ; la blague de M. d’Hortefouille :
- Il en faut toujours un, reprit M. d’Hortefouille. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes (rires). »
Le procès du Duc de Villepin, le recrutement de Monsieur Fredo :
Peu de jours après, Monsieur Fredo se vit à la tête d’une commission impériale, d’où il se retira quand M. Le Cardinal de Guéant voulut lui imposer des parlementaires ; il envoya illico à Sa Majesté une carte postale à l’effigie du chien stupide de Lucky Luke, avec ces mots : « Sire, je ne veux pas être le Rantanplan de Votre Majesté. » Sa Majesté en fut radieuse pendant une dizaine de jours, et montrait la carte à chacun : « Regardez ce que ce fou de Mitterand m’a envoyé ! »
L’affaire de l’Epad ; l’entrée du Chevalier d’Ouillet en politique, la double rémunération et la promotion de M. Proglio à la tête d’EDF, l’affaire Woerth « Duc de Chantilly » :
« Si M. Proglio incarnait la modestie, M. Woerth incarnait l’honnêteté. Cela se voyait à sa mine comme à sa mise, qu’il était incapable de ne point rapporter au commissariat le portefeuille trouvé dans la rue, sans en distraire un seul billet.»
Le débat sur l’Identité Nationale, le séisme haïtien, le fameux :
« j’voudrais vous dire un mot de toutes ces histoires d’environnement, parce que là aussi, ça commence à bien faire. »
L’affaire Bettencourt …
Cette « Quatrième chronique » se termine avec le démarrage, été 2010, des évènements de Grenoble qui amenèrent le discours du même nom …
On souffre à la France à lire cette interminable liste de turpitudes, turpitudes qui furent notre lot quotidien de si longues années … On souffre mais on va faire en sorte de lire la « Cinquième Chronique » !