La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Un ballotin de pralines
Que dire d’un livre si simple qui coule doucement, comme un bon vin se laisse boire ?
Philippe Delerm : c’est aussi bon que le chocolat, aussi simple qu'un déjeuner chez sa grand-mère. Des moments de la vie décrits avec simplicité. Une série de nouvelles à lire au coin du feu en hiver ou sous un arbre en été. Que c'est doux de se laisser vivre. Quel talent ! J'ai tout particulièrement aimé " le Croissant du Trottoir ".
Les éditions
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La première gorgée de bière [Texte imprimé], et autres plaisirs minuscules Philippe Delerm
de Delerm, Philippe
Gallimard / L'Arpenteur (Paris. 1988).
ISBN : 9782070744831 ; 12,50 € ; 04/02/1997 ; 92 p. ; Broché -
La première gorgée de bière
de Delerm, Philippe
Gallimard
ISBN : 9782072186769 ; 08/03/2011 ; 90 p. ; broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (39)
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une première gorgée de bière
Critique de Lollipop (, Inscrite le 11 octobre 2020, 27 ans) - 11 octobre 2020
L'art de ne rien raconter.
Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 28 juin 2020
Nostalgie et poésie
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 3 mai 2019
Des sensations, des émotions, de la nostalgie, de la poésie en somme dans tous ces billets qui nous causent de choses de peu d’importance mais tellement primordiales : ces petits plaisirs de la vie sans lesquels cette dernière ne vaudrait pas la peine d’être vécue.
J’ai tout particulièrement apprécié : le paquet de gâteaux du dimanche matin, prendre un porto, le bruit de la dynamo, la première gorgée de bière, un banana-split, le trottoir roulant, le journal du petit déjeuner, le bibliobus, la bicyclette et le vélo.
Extraits :
- On se surprend à marcher sur le bord du trottoir comme on faisait enfant, comme si c’était la marge qui comptait.
- Mais la première gorgée de bière ! Gorgée ? Ça commence bien avant la gorge. Sur les lèvres déjà cet or mousseux, fraîcheur amplifiée par l’écume, puis lentement sur le palais, bonheur tamisé d’amertume. (…) On repose le verre, et on l’éloigne même un peu sur le petit carré buvardeux. (…) Mais devant sa petite table blanche éclaboussée de soleil, l’alchimiste déçu ne sauve que les apparences, et boit de plus en plus de bière avec de moins en moins de joie. C’est un bonheur amer : on boit pour oublier la première gorgée (qui est déjà loin).
Le sourire aux lèvres
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 19 juin 2013
J'ai regretté souvent les chutes de ses petites histoires, assombries alors, qu'à mon avis, elles ne méritaient pas de conclusions si ternes. La nostalgie, oui, mais quelques images se seraient imposées gracieusement en évoquant simplement d'agréables souvenirs.
Par contre, pour l'inhalateur, il a tout à fait raison, aujourd'hui, avec le bol et la serviette sur la tête, plus moyen de lire en même temps !
C'est divertissant, l'écriture est agréable, l'ouvrage se lit rapidement, trop rapidement, peut-être...
oui!!!
Critique de Gencive (, Inscrite le 26 décembre 2012, 44 ans) - 6 avril 2013
l'opinel, le "on pourrait presque manger dehors", la dynamo, les petits poids...
un livre que ne comprendraient pas les plus jeunes, mais qui ravivent des souvenirs familiaux passés pour ma part
un joli moment
un très beau livre
un livre heureux
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 1 mars 2013
Il y a peu de livre sans douleur, souffrance ou noirceur.
Si nous devions en choisir un ce serait celui-là.
Du retour en enfance, aux plaisirs de moment de vie d'adulte.
Critique de Anonyme3 (, Inscrit le 6 septembre 2011, - ans) - 23 août 2012
Philippe Delerm est né le 27 novembre 1950 à Auvers-sur-Oise.
Ses parents étant instituteurs, il passe son enfance dans des «maisons d'école» : à Auvers, Louveciennes, Saint-Germain.
Il fait des études de lettres à la faculté de Nanterre, puis devient professeur de lettres en Normandie.
Il vit donc depuis 1975 à Beaumont-le-Roger (Eure), avec Martine, sa femme, également professeur de lettres et illustrateur-auteur d'albums pour enfants.
Il anime un club de théâtre et un club de football dans son collège, après avoir été entraîneur d'athlétisme.
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages destinés à un public adulte dont "La première gorgée de bière", un des plus grands succès d'édition, qui s'est vendu à un million d'exemplaires, et "La sieste assassinée".
Description du livre:
« C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. La dernière est si minuscule... L’écossage des petits pois n’est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes mais c’est bien de prolonger, d’alentir le matin, gousse à gousse, manches retroussées. On passe les mains dans les boules écossées qui remplissent le saladier. C’est doux ; toutes ces rondeurs contiguës font comme une eau vert tendre, et l’on s’étonne de ne pas avoir les mains mouillées. Un long silence de bien-être clair, et puis il y aura juste le pain à aller chercher. »
Mon avis:
+: Nouvelles, bien écrites, courtes, qui se lit vite (1h environ) et qu'on aime à relire au cours de notre vie. Histoire de nouvelles bien vue où on repense à nos moments de vie partagés avec notre famille, nos amis...
-: Quatrième de couverture bien faite, mais écrite trop petite et Première de couverture d'un banal, ce qui donne pas forcément envie de feuilleter et lire le livre, dommage.
En conclusion:
Philippe Delerm avec ces nouvelles, à la fois drôles et émouvantes où s'entremêlent moments de vie et souvenirs d'enfance, nous transporte dans le monde de la famille, des amis et surtout de la joie de vivre.
Merci à Philippe Delerm pour ce magnifique recueil de nouvelles "La Première Gorgée De Bière Et Autres Plaisirs Minuscule" qui donne le sourire et surtout nous ressasse tous nos souvenirs d'étés et d'enfance.
Merci et encore Merci.
Plutôt deux fois qu'une!
Critique de Thorpedo (, Inscrit le 22 octobre 2009, 45 ans) - 10 février 2010
Doux
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 4 avril 2009
Esquisses de petits plaisirs champêtres
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 4 janvier 2009
Delerm l'a-t-il oublié ? ignoré ? A-t-il cédé à la facilité ou n'a-t-il simplement pas su résister aux sirènes mercantiles le poussant à publier ce qui ne devrait être que de simples brouillons ? Quoi qu'il en soit, il nous repaît de ces petites scènes qui, à la différence de certains dessins des grands maîtres, n'ont absolument rien de remarquable. On voit juste se succéder une farandole de petits plaisirs, pour la plupart rustiques, des petites tranches de vie - même pas ! - des natures mortes. En outre, ce qu'évoque Delerm ne m'évoque rien. Je dois être trop urbain, trop superficiel. Trop jeune ou trop blasé peut-être. Et puis en plus, j'aime pas la bière, même pas la première gorgée. Seule cette histoire (c'est un bien grand mot) de vélo et bicyclette aura légèrement retenu mon attention. Même quand il évoque des choses que je connais, que j'aime, l'autoroute la nuit par exemple, Delerm ne les aime pas pour les mêmes raisons que moi, et ce dont il parle, encore une fois, ne signifie rien pour moi. Il y a une véritable incompatibilité d'humeur.
Pourtant, tout ceci est parfaitement charmant. Et puis, c'est à la mode les petits plaisirs de la vie. Ici, Delerm rabaisse même son ambition : ses plaisirs à lui ne se contentent pas d'être petits, ils sont minuscules ! Le genre de trucs qui fait qu'on se complaît dans une vie qu'au fond, on n'aime pas ; le genre de trucs qui fait oublier leur tristesse au gens tristes, qui remontera le moral des travailleurs et les empêchera de se dire qu'une vie où l'on est forcé de pointer tous les jours de l'aube au crépuscule pendant quarante ans n'a aucun sens. Ces petits plaisirs dont on nous abreuve - dont on nous submerge - ce sont une nouvelle sorte d'antidépresseurs. Quelque part, on pourrait louer l'intention, se dire qu'ils permettent aux gens de sourire. Cependant, moi, je les trouve infiniment pervers, ces petits plaisirs. Ils donnent aux gens l'opportunité de se satisfaire du petit, justement, du minuscule tout en oubliant de vivre pleinement. Renoncez au grand, jouissez du médiocre. C'est une littérature à l'image de la société.
Et puis, au-delà de cette dimension quasi-politique - à laquelle on peut d'ailleurs ne pas souscrire - qu'est-ce qu'ils sont fades, ces petits plaisirs. Oh ! C'est charmant. Oui. Mais petit à petit, et finalement très rapidement, ce n'est plus qu'incroyablement lassant. Bien sûr, ça se lit vite et puis, on n'est pas obligé de tout lire d'un coup, on peut en piocher une, lire un vrai livre, et puis y retourner plus tard. C'est bien, aussi, en rentrant d'un boulot assommant, c'est adapté : 3 pages et hop, éteignez la lumière. C'est du sur-mesure.
Voilà donc un ouvrage médiocre, pour se soustraire à une vie médiocre. Finalement, lire "La première gorgée de bière", c'est un de ces plaisirs minuscules qui font l'objet du livre : on n'en tirera rien, on n'en sortira pas meilleur, on n'aura rien vécu de beau ou de grand, mais pendant le temps de la lecture, peut-être, si, à vous, ça vous parle, un petit sourire viendra-t-il se poser sur votre visage, pour en repartir, sans laisser aucune trace, dès le livre refermé.
les petits plaisirs de la vie
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 23 juillet 2008
Vrai
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 13 mars 2008
Un petit livre à lire vite fait, avant d'aller dormir.
"Le meilleur est pris"
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 11 mars 2007
Ces moments délicieux sont perceptibles par tous, pourvu que l'on s'accorde le temps de vivre. Chacun les siens. Ce qui m'a le plus touché c'est l'évocation à plusieurs reprises de ces moments fugaces et presque insaisissables où l'essentiel apparaît, effaçant les effets artificiels de l'existence. Ces moments presque extatiques qui nous laisse croire qu'il est possible de toucher du bout des doigts l'infini accroché à un rayon de soleil, à une odeur ou à un son d'où surgissent mille sensations qui assaillent le corps et l'esprit, vous projettent dans toutes les directions à la fois, pour, à la finale, vous ramener au centre de votre vie. Le temps d'une seconde…à peine.
"La sensation trompeuse d'un plaisir qui s'ouvre à l'infini…En même temps, on sait déjà. Tout le meilleur est pris"
Tranche de vie...
Critique de Doudou35 (RENNES, Inscrite le 5 mars 2005, 41 ans) - 30 mars 2006
Même style, même veine, même description du quotidien.
C'est vrai, c'est frais, on s'y croit.
Attention, ne pas le dévorer en une fois. Le mieux est de le poser sur la table du salon, dans la cuisine ou sur la table de nuit, de l'ouvrir quand vous passez devant. De lire. De fermer les yeux et d'imaginer. Et de reprendre le cours des choses.
un délice
Critique de Saphoo (, Inscrite le 5 février 2006, 60 ans) - 5 février 2006
A découvrir pour les gens qui ont perdu le sens du mot bonheur au présent et tout simplement.
Ne supporterait pas le temps ?
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 30 janvier 2006
Que ça ne décourage pas d’autres de lire !
Croquez la vie à pleine dents!
Critique de S.J (Brinay (18), Inscrite le 27 janvier 2006, 38 ans) - 30 janvier 2006
C'est moelleux comme un gâteau et croquant comme une pomme!
Avec Delerm, j'ai regoûté aux plaisirs de la vie qu'on ne prend pas vraiment le temps de savourer.
Avec lui, je suis retombée en enfance, me rappellant la promenade dans la forêt en cueillant des mûres et des champignons, par exemple.
A tout âge on a besoin de ces plaisirs minuscules qui allégent l'atmosphère oppressant de la vie quotidienne.
Pour ceux qui veulent croquer la vie à pleine dents!
P.S:L'avantage c'est qu'on peut revenir facilement sur ces petits plaisirs banals en somme.
S.J -20 ans -le 30 janvier 2006-
Charmant et optimiste
Critique de Lileene (, Inscrite le 5 mai 2004, 40 ans) - 19 octobre 2005
La grandiose expression des mots
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 15 août 2005
Dès le premier chapitre (ou "un couteau dans la poche), je me suis laissée emporter par l'expression sensationnelle des mots de Philippe Delerm, tendres et explicites à la fois, doux mélange de souvenirs des plus agréables.
Je n'ai pas très bien compris certains passages, comme celui du "bruit de la dynamo" ou "le tour de France" mais c'est certainement parce que je n'ai que dix ans et que je n'ai pas vécu tout ça. J'ai adoré le croissant du trottoir et l'odeur des pommes, ainsi que invité par surprise et un banana-split. Ce livre est une pure merveille, lisez le des que vous pouvez.
Béatrice Lect
Un autre regard
Critique de MOPP (, Inscrit le 20 mars 2005, 88 ans) - 13 juillet 2005
Le couteau, cet opinel n° 6, ne me rappelle-t-il pas un repas matinal partagé avec des amis en Provence, alors que nous étions en train de cueillir des brugnons et que nous voyions le Rhône argenté qui "serpentait" dans l'aube ?
Ne me rappelle-t-il pas d'autres souvenirs, en cascade ?
Oui DELERM, de son état, Philippe, parvient dans ces brefs récits à engendrer la poésie des choses simples. Et contrairement à certains lecteurs-critiques, je pense qu'il nous offre dans la grande littérature...
Des petits riens
Critique de FéeClo (Brabant wallon, Inscrite le 12 février 2004, 48 ans) - 21 juin 2005
Je choisis une histoire au hasard, c'est le titre qui m'arrête. Puis je la lis à haute voix. Je la relis pour chercher une interprétation plus juste. Et je déguste un court passage, comme je pourrais boire une gorgée de bière (parce que j'aime ça)...
Ce sont des histoires qui parlent de petits riens qui font la vie. De sentiments que l'on pourrait tous avoir déjà ressenti, ou ressentir un jour...
Ce n'est pas de la grande littérature, ce sont des mots à la portée de tous. Et je peux comprendre que certains n'y trouvent pas le dépaysement parfois attendu à la lecture d'un livre. Ici pas de rêve absolu ni de voyage lointain, mais du concret, du vécu, du terre à terre... et pourtant...
on pourrait presque manger dehors...
Critique de Isaline (Tours, Inscrite le 16 avril 2005, 44 ans) - 23 mai 2005
ps : si vous aimez les textes de Vincent Delerm vous aimerez ceux de Philippe Delerm...et vice versa...
Simplicité des mots
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 14 mai 2005
Rien de transcendant bien sûr dans cette gorgée mais juste l'expression de petites choses que nous connaissons tous et cette certitude de connaitre ou d'avoir vécu chaque chose dans toute son exactitude.
avis divergents...
Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 20 avril 2005
lu à sa sortie,bien avant que tout le monde se mette à copier,ce livre m'a transporté.
Médiocres choses...
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 20 avril 2005
C'est un peu tout en même temps et ce n'est donc rien qu'un objet à poser sur un meuble à force de vouloir être trop consensuel.
Voila un objet qui a eu un gros succès un librairie parce qu'il surfe sur ce sentiment imbécile qu'est la nostalgie. En ce sens, Delerm a été avant-gardiste (rien que de l'écrire, j'ai froid dans le dos) puisqu'avant tout le monde, il a jeté la mode du "c'était mieux avant". Quand on ne connaissait pas le goût de la bière, par exemple.
Bref, Delerm a fait le judicieux mélange de la madeleine de Proust avec les chansons fanées de Cabrel. Et ça marche! A la lecture, on pense à l'enfance, au goût perdu des bonnes choses, aux vacances insouciantes... Bref, on idéalise le passé, on déprécie le présent et on s'emmerde profondément.
A lire et oublier ensuite, histoire de le relire dans 10 ans et de se souvenir qu'on avait eu la mauvais goût de trouver ça bien.
un petit bijou!
Critique de Dedel (, Inscrite le 18 avril 2005, 36 ans) - 18 avril 2005
De belles descriptions d'une vie si simple que l'on en oublie quelque fois l'essentiel : le plaisir!
Bravo à Delerm...
délicieux
Critique de Lussy (, Inscrite le 19 janvier 2005, 46 ans) - 19 janvier 2005
je vous conseille de suivre cet auteur avec "enregistrements pirates"... un livre qui nous apprend à regarder la vie autour de nous différemment et à aimer les gens....
on ne se lassera jamais de la finesse de cet auteur
petits exercices de style
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 12 novembre 2004
Mais parfois, un mot, une phrase, une image m'a touché. Je suppose que d'autres lecteurs auront été touché par des évocations différentes selon leurs souvenirs, leur passé ... En cela, le livre est réussi. C'est joli mais ça ne prend pas toujours. Toutes les pages n'éveilleront pas une émotion chez vous mais il est presque sûr que certaines y parviendront et celles-ci feront pour vous la valeur de ce petit livre.
Mes préférés : "Invité par surprise", "Le dimanche soir", "Le jardin immobile"
En matière de courts textes évocateur de sensation et de souvenirs, je préfère les "Tropismes" de Nathalie Sarraute.
La vie tout simplement
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 13 septembre 2004
L'éloge de la beauté de la vie en 91 pages. On reconnaît certains de nos plaisirs, d'autres non. C'est doux et rafraîchissant comme une première gorgée de bière.
A chacun ses plaisirs...
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 52 ans) - 26 juillet 2004
Non, je plaisante!!!
C'est vrai que Delerm parvient en quelques mots à mettre en valeur des petits gestes, des petits faits de la vie de tous les jours (mais parfois d'une manière un peu trop pompeuse pour moi) et que cela nous offre l'occasion de raviver certaines sensations qu'on ne prend parfois plus la peine de savourer. C'est sans doute ce qui explique le battage médiatique autour du livre à une époque où certains ne prennent plus le temps de "se poser" pour savourer l'instant.
Par contre, je suis un peu déçue de ne pas retrouver la description de choses encore plus simples, et absolument sans intervention "matérielle", comme un sourire échangé avec un(e) inconnu(e), qu'on reçoit comme un cadeau, un enfant qui vous raconte un secret dans le creux de l'oreille, ou un baiser d'amoureux quand on ne s'y attend pas,... bref, j'émets quelques réserves pour ce petit roman, rapide à lire, mais que je ne relirai pas. Je préfère savourer mes petis plaisirs...
Goûter les plus petits plaisirs de la vie !!!
Critique de El Mehdi (, Inscrit le 4 mai 2004, 40 ans) - 4 mai 2004
Vraiment, je vous conseille de le lire et de vous le trimballer partout.
Merci de votre compréhension.
elmehdi.com
Un ersatz médiatisé
Critique de Sebastien (, Inscrit le 5 mars 2004, 58 ans) - 12 mars 2004
Ah, oui !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 5 juin 2002
Ah oui ! Aux longues et belles cannes de Venus Williams, si féline et élégante dans ses déplacements... Autre chose que les guibolles poilues et rudes de nos Diables... Sur une telle liane, il aurait pu nous en écrire de belles choses Delerm !
Un livre de saison
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 4 juin 2002
L'eau à la bouche
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 4 juin 2002
anti déprime
Critique de Thierry67 (Illkirch, Inscrit le 4 juin 2001, 44 ans) - 10 juillet 2001
la simplicité du quotidien
Critique de Passionnata (Hermalle, Inscrite le 21 février 2001, 60 ans) - 7 mars 2001
Onctuosité
Critique de Sandy (Bretagne, Inscrite le 5 février 2001, 47 ans) - 27 février 2001
Alors pourquoi finalement j'en fais aujourd'hui la critique? Car j'ai enfin eu le courage de retourner le livre et d'en lire le résumé :)).... Aux mots couchés sous mes yeux, je n'ai plus hésité une seconde... ce que je prenais pour une histoire d'adolescent (boutonneux?) allait finalement me permettre de prendre conscience que les choses les plus insignifiantes que l'on faisait pouvaient être aussi les plus douces... Lire un livre sur une plage...
J'y ai retrouvé de nombreuses sensations... la joie de se lever tôt et d'aller acheter les croissants, celle d'aller aux mûres, etc.
Ce livre est un pur délice...J 'ai adoré! Ce qui n'était qu'un emprunt à la bibliothèque deviendra une acquisition certaine afin de pouvoir me replonger dans les petites joies de la vie... Et à mes heures perdues, d'en faire une parodie!
à lire absolument !!!
Critique de Joujou (Bordeaux, Inscrite le 2 février 2001, 55 ans) - 15 décembre 2000
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