Le mystère par excellence de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : (41 574ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 8 169 (depuis Novembre 2007)
Amour aveugle, quand tu nous tiens...
Une petite nouvelle d'Amélie Nothomb, introuvable dans le commerce ("exclusivement réservée aux adhérents du Club" du "grand livre du mois") et que m'a prêtée un élève. Malgré sa minceur, ce récit développe un thème cher à Nothomb : la relativité des opinions. On se souvient d'"Attentat", où une sorte de Quasimodo devient la coqueluche des collections de mode. Ici, Manuel, "le meilleur des meilleurs amis" s'amourache d'une potiche imbuvable et prétentieuse. Même pas laide, non : quelconque. Stupéfaction du narrateur, qui fera tout pour dessiller son vieil ami : peine perdue. La morale de l'histoire? Amélie l'emprunte à Jacques Chardonne : "Le bonheur des autres fait pitié."
Les éditions
-
Le mystere par excellence de Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel / Le grand livre du mois
ISBN : 9782702835593 ; 3,00 € ; 01/01/1999 ; 39 p. ; Broché
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (3)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
De l'amitié et de l'amour
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 11 mars 2016
Pour vous donner une idée, elle conclut par ces mots de Chardonne : « Le bonheur des autres fait pitié ». On pourrait ajouter : « L’amour ressemble souvent à une maladie mentale ». Jd’is ça, j’dis rien …
La voici en pdf. Cadeau ! :
http://lakemont.co/files/…
Invraisemblable et caricatural
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 31 octobre 2004
Alors je suis furieux. Je l'ai imprimée, ça m'a coûté 13 feuillets, plus une consommation d'encre, plus l'usure de ma machine. Pour une ineptie pareille ! Je suis furieux !
Imaginez un trio, avec le beau Manuel-tombeur-de-fille " qui lui arrivent rôties dans le bec", son meilleur ami Jacques et son nouvel amour pour de vrai, Hélène.
Jacques n'aime pas Hélène, donc tout va bien. Mais non, Manuel est tout triste.
Pourquoi est-ce que Jacques n'aime pas Hélène ?
Parce qu'elle est belle, elle s'habille bien, elle mange proprement, c'est insupportable non ? Mais Jacques est magnanime, il se retient de lui donner des baffes. Et c'est pas tout, elle est Secrétaire de direction ! Une fille imbuvable, quoi !
Jacques c'est le narrateur, c'est Je, c'est le porte-parole de la Nothomb.
On nous dit que Jacques est un malin : Jeune-Juriste-promis-à-un-bel-avenir mais c'est un con. (oh, pardon, décidément quand je suis fâché, je suis vulgaire). Il doit encore une fois se retenir de donner des baffes à Hélène, rendez-vous compte : elle aime mieux les Hollandais que les Italiens ! Est-ce permis ? Elle préfère un Kir à une citronnée. Peut-on pardonner ça ?
Et puis ils vont au cinéma tous les trois, voir un film que nos deux malins ont déjà vu 10 fois (nous sommes en Belgique, mais quand même !). Et voilà qu'Hélène n'a pas aimé la scène du viol collectif ; elle n'a pas compris que c'était drôle parce que ça se passait en musique. La conne ! Alors on doit lui expliquer : (attendez, comment ça va encore ? ah oui !) c'est l'application du principe grec de la catharsis antique. Ouf ! Et allez donc !
Mais encore un peu de patience on n'est pas encore au sommet de l'idiotie : Manuel envoie sa dulcinée avec son ami Jacques en séjour à Genève où ils partageront la même chambre. Ben, voyons ! Et figurez-vous que patatras, ils couchent ensemble ! Mais Jacques va nous expliquer : c'était pas pour le plaisir de la baiser, voyons ! C'était par curiosité intellectuelle.
Décidément notre Amélie connaît la vie ! En tout cas mieux que moi, je n'ai pas assez vécu sans doute.
Ah oui, et après ça Manuel est tout content parce qu'il a un nouveau plaisir à partager avec son ami. Et youp-la-boum !
Oui, j'ai peut-être l'esprit un peu étroit mais je persiste et je signe ; plus c.. que ça, tu meurs et je ne décolère pas.
J'étais lancé dans un Tintin. J'étais justement arrivé au moment où le grand Chinois avec son sabre veut couper la tête de Tintin, pour lui apprendre à vivre. Finalement, j'ai trouvé une psychologie plus fine et plus de vraisemblance dans mon Tintin qu'ici. (Oui, oui, sans rire ! Enfin, presque !)
Avec un peu d'application, notre Amélie pourrait faire mieux !
Lu aussi
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 22 août 2004
Forums: Le mystère par excellence
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
La voici, la nouvelle | 7 | Le petit K.V.Q. | 1 novembre 2004 @ 21:33 |