Hurlements n°3
de Gary Brandner

critiqué par Kalie, le 7 février 2012
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Clôture la série en beauté
Avec « Hurlements n°3 » (« The Howling III » - 1985), l’auteur achève intelligemment cette série réussie. Exit Karyn et Chris, les héros des deux premiers livres, Gary Brandner se concentre, ici, sur Malcom, un jeune loup-garou qui a survécu à l’incendie du village de Drago. Chronologiquement, ce troisième tome se situe environ un an après le premier. Il est donc antérieur au deuxième tome censé se dérouler trois ans après les évènements de Drago.

Après une période d’errance, « l’enfant sauvage » passe des jours heureux avec un ermite qui l’a délivré d’un piège posé par des chasseurs. C’est au moment où son ami meurt sous les balles de deux alcooliques que Malcom est recueilli par la police. Il est hospitalisé dans un établissement au personnel douteux, excepté Holly, une charmante psychiatre. Cette dernière avec le shérif Gavin essaient de découvrir la vérité sur les origines de l’enfant. Un lien d’amitié se tisse progressivement entre le patient et la psychiatre. Amitié brisée par Pastory, un médecin sans scrupules qui ne voit en Malcom qu’un sujet d’expériences. Derak, un loup-garou au poil couleur sable, suit son fils à distance… Tiraillé entre la bienveillance et la malveillance des gens qui l’entourent, Malcom s’enfuit et échoue dans une foire où il se fait un nouvel ami. Mais il est rattrapé par son destin…

C’est un très bon roman psychologique dans lequel l’émotion pointe son nez avec cet enfant innocent atteint par la malédiction du loup-garou, véritable « maladie » qui l’empêche d’être accepté parmi les hommes. Les relations entre les personnages (humains ou non), avec au centre le malheureux Malcom, sont émouvantes.

Par contre, l’illustration de la couverture, signée Topor, est une fois de plus très moche.