Alix, un classique de la "ligne claire"

Ici classique n'est absolument pas à prendre péjorativement...l'album est très dense, avec beaucoup de texte dont les fameux descriptifs en tête des cases. Les dessins sont fidèles à la ligne claire, des contours biens définis, aplats de couleurs...en bref, une bande dessinée comme on en faisait à la grande époque de Tintin, Blake & Mortimer...

En 2012, ce genre peut être dépassé, trop exigeant à la lecture, dessin trop convenu, scénario respectant les lois du genre narratif traditionnel...pour ma part, je préfère largement ces histoires classiques aux nouveaux albums dont les scénarios sont bâclés et dont l'histoire est tronquée par des raccourcis peu explicites, entraînant des incohérences et au final, laissant un goût d'inachevé. Sans parler des dessins qui, au contraire de la Tiare d'Oribal semblent moins maîtrisés: en effet, dans cet albums, décors et personnages sont travaillés de façon à présenter une cohérence tout au long de l'album, la mise en couleur en revanche, n'est pas entièrement satisfaisante...

Un mot de l'histoire: Alix, accompagné d'Enak, son inséparable compagnon (qu'il maltraite de façon choquante tout au long de l'album), a reçu pour mission de Rome de replacer Oribal sur le trône d'un royaume lointain, allié de l'Empire... ce royaume, situé aux confins du Moyen-Orient est aux mains de l'ennemi juré d'Alix. Diverses aventures, stratagèmes et même une bataille rangée seront nécessaires pour remplir la mission... pour rien au final (voir album n° 14... la tour de Babel, très noir).

Un classique, certes, mais qui procure toujours autant de plaisir à la lecture.

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  Alix, tome 4 : La Tiare d'Oribal

  de Martin, Jacques
  Casterman
  ISBN : 9782203312036 ; 11,95 € ; 12/04/2007 ; 64 p. ; Relié

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