Le premier volume de l'œuvre de Jean M. AUEL permet de découvrir l'univers de la Préhistoire, l'évolution de cette période, de cette culture et tout ce qui se rattache à la vie des hommes de cette époque.
L'auteur vulgarise très bien son savoir et sa passion sur une multitude de sujets tout en nous faisant partager la vie d'Ayla, jeune femme que l'on suit avec plaisir.
A vivement découvrir (ce premier tome puis toute la saga), à lire.

Vinmont - - 50 ans - 5 février 2020

Tout simplement passionnant. Je me suis plongée dans cette période de l'histoire avec plaisir, allant même plus loin en me documentant sur l'homme de Néandertal et l'homme de Cro-Magnon.

La vie d'Ayla est passionnante et le récit nous montre à quel point nos différences nous enrichissent.

Il faut une imagination puissante, et une très riche documentation, pour arriver à traduire avec autant de réalisme ce à quoi ressemblait la vie il y a 35000 ans...

Dreamers - - 42 ans - 17 mars 2008

Je me suis passionnée pour cette saga! C'est une épopée tellement originale! D'abord cela brise tous les préjugés sur les hommes préhistoriques, non ce ne sont pas de gros sauvages sanguinaires et idiots! En effet leur savoir sur la médecine, leurs productions comme les bateaux, armes, instruments de musique, cuisine... sont incroyables et ils possédaient un vrai sens de solidarité et de respect. Le récit est plein de finesse psychologique et l'on se glisse aisément dans la peau de cette géniale héroïne finalement très proche de nous! De plus il y a une solide charpente scientifique. Seul bémol les descriptions de la faune et la flore sont un peu longues.,

Ayla541 - - 39 ans - 19 décembre 2006

Parmi les différents tomes, je n'ai vraiment apprécié que le premier et j'ai trouvé les autres dispensables.
Le premier tome raconte le destin d'une petite fille Cromagnon recueillie et élevée par des Néanderthal. Bien sûr sa différence lui posera bien des difficultés et fera tout l'intérêt de suivre ses aventures. J'ai trouvé ce livre intéressant, bien documenté sans que le pédagogique empiète sur l'histoire, vraiment passionnante.
Par contre j'ai trouvé les autres tomes beaucoup moins intéressants. C'est toujours aussi documenté et instructif mais par contre l'histoire est franchement ennuyeuse, presque inexistante. Il ne passe quasiment rien, à part peut-être les scènes de sexe avec son ami (de plus en plus fréquentes d'ailleurs au fil des tomes, peut-être pour pallier l'absence d’intrigue?) qui sont tout de même les bienvenues au milieu de cet océan d'ennui.

Andrea des bois - paris - 45 ans - 13 novembre 2006

Plutôt réussie ma foi, pour ce premier tome en tout cas.
L’histoire de cette petite fille sauvée et élevée par ceux d’un autre clan, très différent du sien, s’avère très captivante.
Entrecoupée de nombreuses scènes descriptives de paysages (un peu longuettes parfois, on se croirait en plein cours de biogéographie !), on apprend énormément de choses sur la préhistoire : les outils, méthodes de chasse, comportements sociaux supposés etc...
Bref, c’est un vrai dépaysement. Tout cela écrit dans un style très propre, concis, il est au final plutôt difficile de décrocher du livre.
L’immersion est réussie,la preuve : je suis en train de lire le tome 2, La vallée des chevaux. :-) !

Brunissende - - 53 ans - 26 février 2006

Assez surprenant voire inattendu, c’est la première fois que je lis un roman mettant en scène des personnages préhistoriques. Et c’est vraiment réussi. De plus, Ayla est vraiment attachante. J’ai même eu la larme à l’œil lors du décès d’Iza et de Creb. Dommage que le livre comporte quelques longueurs.

Lolita - Bormes les mimosas - 38 ans - 23 novembre 2005

[Je sais qu'il y a déjà une critique de la série "Les Enfants de la Terre", mais je pense qu'il vaut la peine d'en faire une concernant chacun des livres pris individuellement. ".

Probablement que plusieurs points que je soulignerai ont déjà été apporté dans l'immense forum de la critique de la série, mais je m'exprime quand même. Si vous trouvez ça redondant, vous n'avez qu'à passer votre chemin...]

Une tribu de néandertaliens, forcés de partir à la recherche d’un nouveau refuge suite à un tremblement de terre, recueille en chemin une petite fille de Cro-Magnon, Ayla, qui est à l’article de la mort après avoir perdu toute sa famille. La guérisseuse du groupe, Iza, prend en charge, avec Mog-ur (Creb), l’éducation de la petite fille. Ayla devra apprendre les us et coutumes de la tribu qui fait partie du Clan de l’ours des cavernes (l’ensemble de toutes les tribus de néandertaliens) et se faire accepter de ceux-ci malgré son physique différent, son indomptable caractère et la profonde haine que lui porte Broud, fils de la compagne du chef de la tribu Brun.

Fascinant ! Ce livre est le premier tome de la série Les Enfants de la Terre, saga préhistorique crée par Auel. Nous découvrons, avec l’histoire d’Ayla, les spéculations d’Auel sur les habitudes de vie de l’homme de Neandertal. Le langage principalement basé sur les signes, la position hiérarchique des membres du clan, le monde des Esprits, les totems, la mémoire cumulative sur des générations mais non adaptative, tous ces points sont décrit avec une précision et une finesse telles qu’il faut faire attention de se rappeler que nous lisons un roman et non une étude paléontologique.

Le scientifique en moi a bien aimé qu’Auel ne sacrifie pas la logique du récit afin de rendre celui-ci plus présentable. En effet, malgré le fait que l’auteure réussisse très bien à décrire les situations les plus choquantes de la vie humaine préhistorique sans soulever un sentiment de malaise, il n’en demeure pas moins que certaines scènes sont difficiles. Le viol continuel d’Ayla sur plusieurs semaines consécutives est un passage horrible mais qui semble logique dans ce monde grégaire. Ne pas censurer un tel extrait me semble avoir été un pari audacieux de la part de Jean Auel, pari qu’elle semble avoir gagné si l’on se fie au succès que connaît la série Les Enfants de la Terre.

Au niveau du divertissement, Auel réussit haut la main en réunissant tous les ingrédients nécessaires. Une héroïne courageuse, incomprise et humble, un haïssable (mais puissant) méchant, plusieurs confrontations et des aventures à profusions.

Citation :

- Creb, comment le bébé est-il entré dans Iza ? demanda-t-elle.
- La femme avale l’esprit du totem de l’homme, commença Creb machinalement, encore perdu dans ses réflexions. Les deux totems se battent et, si celui de l’homme l’emporte sur celui de la femme, il lui laisse une partie de lui-même pour faire commencer une nouvelle vie. […]
- Quand serai-je une femme ? […]
- La première fois que ton esprit se battra avec un autre esprit, tu vas saigner, preuve qu’il a été blessé. Après cela, il combattra régulièrement avec d’autres esprits, et le jour où tu ne saigneras plus, tu sauras qu’il aura été vaincu et qu’une nouvelle vie est en train de germer en toi.

Khayman - Chicoutimi - 44 ans - 5 septembre 2005

En plus d'apprendre beaucoup de choses sur la manière de vivre des hommes préhistoriques, on se sent transporté dans l'histoire.
Je recommande ce livre à ceux qui aiment lire, et qui aiment l'histoire!

Nanouille - - 34 ans - 18 février 2005

Ce roman qui est republié depuis plus de 20 ans peut être un gage de qualité. Mais il faut le situer à l'intérieur des âges de la vie. Ce roman ne répond pas à mes intérêts de sexagénaire. Je trouve qu'il convient bien aux jeunes de 15 à 25 ans. Et même à cet âge, je ne sais pas si je l'aurais apprécié parce qu'en consultant la liste des livres que j'ai lus dans ma vie, je note qu'à 20 ans, je lisais tout autre chose.
Cette brique que l'on qualifie de saga préhistorique peut être intéressante si l'on n'a aucune idée de nos origines. Mais encore là, il faut se méfier car les préoccupations de l'auteur rejoignent davantage celles des temps modernes, soit l'intolérance et le féminisme. Doit-on accepter l'héroïne qui est différente des membres du clan? Doit-on accorder à une femme des privilèges qui reviennent aux hommes? Pendant 500 pages, l'auteur s'en tient surtout au cadre de ces deux questions. L'héroïne pose un geste inhabituel et le clan réagit négativement aux actes qui ne suivent pas la tradition, souhaitant même qu'on punisse de mort toute audace. Ainsi, on enligne sans variétés dans la présentation les actions répréhensibles qui déclenchent une vive réaction de la part du clan. Ces répétitions excessives deviennent ennuyeuses à la longue. D'accord, il y a des éléments instructifs, mais il faut s'en méfier. Tous les animaux du monde semblent partager la même aire vitale. Les lions vivent avec les loups, les mammouths, les ours. On charrie pas mal en mixant les ères. Même les connaissances de la nature des premiers hommes égalent le savoir des naturalistes d'aujourd'hui. On connaît les noms de toutes les plantes ainsi que ceux des plantes créées par les horticulteurs. Ce roman rejoint beaucoup plus les préoccupations modernes des Occidentaux : la place de la femme dans la société, l'intérêt pour la nature et la tolérance des différences.
Heureusement qu'on laisse une grand part aux préoccupations alimentaires de nos ancêtres. L'autre point important que l'auteur souligne, ce sont les relations des membres avec la transcendance : le sorcier, le prêtre d'autrefois, étant le relai des siens avec les esprits. Ces deux aspects sont malheureusement noyés dans une psychologie que l'auteur exploite de façon primaire : la haine qui cherche la soumission de l'autre, voire son élimination.
Quant à l'écriture, il est difficile d'en juger quand on lit une traduction. Je n'ai pas de félicitations à offrir au traducteur. C'est d'une lourdeur! Certaines phrases présentent des ambiguïtés qui ne rendent pas la lecture agréable. Normalement je n'aurais pas lu ce roman, mais quand on fait partie d'un club de lecture, il faut en accepter les contraintes. Mais je comprends que les jeunes puissent aimer cette oeuvre, qui est préférable à un serial killer.

Libris québécis - Montréal - 82 ans - 4 mars 2003

Le premier volume de la saga, et un des meilleurs, en fait, les quatre premiers sont excellents, seul le cinquième m'a vraiment laissé sur ma faim (je l'ai dit ailleurs déjà). Par contre, évitez le film qui en a été tiré dans les années 80 ...un navet de série B que Jean Auel a d'ailleurs attaqué en justice.

Patman - Paris - 62 ans - 17 septembre 2002