Dior
de Marie-France Pochna

critiqué par Veneziano, le 28 février 2012
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Le renouveau du chic dans la continuité
Christian Dior a été l'un des premiers industriels du luxe, en se fondant sur des lignes classiques qu'il a su au mieux décliner et renouveler a minima, sans trop bousculer les repères immuables du classicisme, en laissant ses concurrents raccourcir et recourir aux changements parfois radicaux. Il rassure, et internationalise.

Comme la plupart des livres de cette collection, il est procédé essentiellement à la preuve par l'image, par une succession de clichés nombreux, qu'introduit un court historique. La période de Gianfranco Ferrè est évoquée, celle de John Galliano volontairement écartée, par souci de cohérence, ce qui peut se comprendre, en raison de sa complexité, et de la série de ruptures avec l'époque du fondateur éponyme de la maison, qui fait partie de celles et ceux dont le nom crée une nostalgie d'un savoir-faire et d'un temps appartenant aux limbes d'un passé qui n'est plus si récent.
Ce livre permet de s'en souvenir ou d'en faire une bonne première approche.