Paroles de poilus : Lettres et carnets du Front, 1914-1918 de Collectif
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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Souvenirs de la Grande Guerre
Cette suite de lettres de Poilus à leurs familles, à leurs parents, à leurs femmes ou leurs fiancées nous replonge au coeur du conflit entre les deux puissances que furent la France et l'Allemagne. On vit avec eux dans les tranchées et on entend les obus passer au dessus de leur tête. Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans, se prénommaient Gaston, Louis, René, et venaient de milieux socio-culturels différents et pourtant cette guerre était la même pour eux tous. Mais fort souvent, ces lettres furent les dernières que reçurent les familles, et dès lors on peut comprendre le quotidien de ses soldats envoyés au front alors qu'ils n'avaient rien demandé..... Tel est le destin de ces millions de jeunes soldats morts au champ d'honneur et qui ont partagé quelques moments difficiles de cette guerre. A lire avec quelques réserves si on ne sait pas de quoi il retourne dans cette période de crise en Europe mais très instructif!!!!
Les éditions
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Paroles de poilus [Texte imprimé], lettres et carnets du front, 1914-1918 sous la dir. de Jean-Pierre Guéno et d'Yves Laplume
de Guéno, Jean-Pierre (Directeur de publication) Laplume, Yves (Directeur de publication)
Librio / Librio (Paris).
ISBN : 9782277302452 ; 1,09 € ; 01/01/1998 ; 187 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (7)
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Lettres touchantes
Critique de Titiiiiii (, Inscrite le 3 janvier 2015, 27 ans) - 3 janvier 2015
Malgré que ce livre soit très dur, en effet, ils nous plongent avec eux dans les tranchées, avec les obus et les cadavres, je l’ai beaucoup aimé. On ressent chaque sentiment que le soldat a éprouvé et leurs difficultés pendant la Première Guerre Mondiale. Je cite : « huit jours sans boire et presque sans manger, huit jours à vivre au milieu d'un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille ; ah ! » p. 102 « […] c'était horrible, les bras, les jambes, tout volait en l'air, et les cris affreux, les camarades tombent tout autour de moi, je ne vois plus rien. » p.106
Ces soldats sont chaque jour, chaque nuit, soumis à la mort, ils en souffrent d’ailleurs physiquement et moralement. Je cite : « pourtant j'aurais dû être tué cent fois, et à chaque minute, pendant ces huit longs jours, j'ai cru ma dernière heure arrivée [...] À la souffrance morale de croire à chaque instant que la mort va nous surprendre viennent s'ajouter les souffrances physiques de longues nuits sans dormir [...] Ce fut ma plus grande souffrance que l'idée de ne jamais vous revoir » p.102, lettre écrite par Gaston.
Ce livre est en quelque sorte, une mise en garde des générations futures, la guerre c’est mal.
Comment ne pas se laisser émouvoir par tous ces mots touchants et déchirants qui retracent l’horreur de cette guerre ?
Ce que j’ai aimé dans ce livre également, sont que les lettres sont écrites tel quel, avec leurs défauts, leurs fautes. On voit ainsi la réalité des faits et les différents points de vue des soldats.
Je le conseille à tout ceux qui ont de la curiosité, la curiosité de savoir ce qui s’est réellement passé lors de la Première Guerre Mondiale et le déconseille à ceux qui sont très sensibles, parfois les lettres sont très très dures.
Correspondance épistolaire en temps de guerre
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 19 mars 2011
Des mots déchirants qui retracent souvent l'horreur ou se veulent au contraire rassurants, apaisants...
Grâce à cette correspondance épistolaire, on découvre cette guerre de l'intérieur, sans ambages et enjolivement de la réalité. On y découvre quels étaient les souvenirs, les souffrances et les espoirs de ces Poilus.
Pour ma part, je regrette toutefois l'édition choisie. Premièrement, tout comme Crapouillon je n'ai pas compris le découpage en saisons, pas toujours très explicites. Enfin, je trouve que Librio manque évidemment "d'authenticité" : pas d'illustrations, ni de photographies... j'aurais aimé y voir les documents originaux, les cartes postales, des objets de l'époque... Un peu comme un véritable album personnalisé.
du lourd
Critique de L'aventure (, Inscrit le 6 juillet 2007, 52 ans) - 28 mai 2008
Pourquoi? me demanderez-vous, je devrais être blasé à force
et bien non car ici ces témoignages sont vrais, les fautes d'orthographe y sont retranscrites, et un court historique nous situe l'auteur dans notre monde.
De plus ces lettres décrivent l'horreur et comme du Lovecraft on sent que c'est en deçà de la vérité. Enfin notre cerveau aussi instruit et imaginatif qu'il peut l'être n'a de cesse de nous rappeler que ce que l'on imagine est encore en deçà de ce que ces gens ont ressenti et vécu.
Livre indispensable mais à déconseiller aux âmes sensibles.
une manière très prenante de parler de la guerre...
Critique de Crapouillon (REIMS, Inscrite le 30 décembre 2006, 34 ans) - 30 décembre 2006
-sur un point de vue historique, c'est très intéressant car on s'imagine vraiment bien à quel point la vie dans les tranchées pouvait être horrible.
-sur un point de vue émotionnel, c'est terrible. Les mini biographies du début nous indiquent l'âge de l'épistolier et à quelle date il va mourir; je me souviens d'une lettre dont l'émetteur disait qu'il allait bien etc mais sa date de décès était le lendemain : c'est affreux. Les mini bio nous permettent en quelque sorte de s'attacher à l'épistolier, ce qui rend son sort encore plus horrible à nos yeux...
J'ai vraiment beaucoup apprécié ces lettres car elles étaient toutes différentes. En effet, on en trouve qui parlent de bonheur : ce sont celles qui cachent la réalité, et d'autres qui décrivent la guerre et ses horreurs d'une manière très prenante sans omettre les détails les plus sanglants. On y trouve également des lettres allemandes ce qui est un bonus.
BRAVO !!
Par contre, je n'ai pas bien compris la répartition des lettres en saison, c'est dommage...
Poignants
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 23 juin 2006
La guerre dans toute son horreur
Critique de Sally-Ann (, Inscrite le 5 janvier 2005, 41 ans) - 5 janvier 2005
Certaines lettres sont assez difficiles à lire quand on connait le contexte dans lequel elles ont été écrites...beaucoup trempaient dans le sang de leur auteur à l'agonie.
Un témoignage de ces hommes que les gouvernements ont envoyé à l'abattoir comme l'a si bien écrit Nicole Avril dans son livre L'Impératrice sur Elisabeth de Wittelsbach "pour un homme qu'il ne connaissait pas", le malheureux François-Ferdinand, premier mort de cette guerre avec sa femme...
L'envers du décor
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 20 septembre 2002
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Paroles de Poilus en BD | 1 | Dirlandaise | 30 mai 2007 @ 05:13 |
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