Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves, tome 4 : Le début de la fin
de Marc-Antoine Mathieu

critiqué par Blue Boy, le 10 mars 2012
(Saint-Denis - - ans)


La note:  étoiles
La première bédé autoreverse !
Le seul inconvénient de cet épisode, qui ne remet pas en cause la créativité sans limites de son auteur, est que sa présentation révèle en quelque sorte son contenu et du coup atténue quelque peu l’effet de surprise. En effet, cette bédé peut se commencer aussi bien par la fin que par le début, comme son titre l’indique. Il s’agit donc plus d’un exercice de style. Un tel format donne évidemment tout son sens au scénario, puisqu’en résumé, l’auteur semble vouloir nous dire que quels que soient nos choix, nous finissons toujours par revenir sur les rails de notre destin.

Cela n’est que ma vision des choses, car cette histoire peut laisser libre cours à de multiples interprétations, et l’univers métaphysico-poétique de l’auteur rempli de symboles plus ou moins cachés le permet. Tout ça donne le tournis, c’est sûr.

Une fois encore, le talentueux Marc-Antoine Mathieu nous embarque dans un univers fantastique où la réalité kafkaïenne ne se distingue presque pas du monde des rêves… Un monde en noir et blanc et à la ligne claire qui nous aspire tel un trou noir, où l’on ne sait jamais quelle est l’issue, tant l’imagination de l’auteur est fertile. Une BD qui se lit naturellement avant de dormir…
Tête-bêche 6 étoiles

JC Acquefacques, rêveur impénitent est confronté cette fois à son reflet. Une drôle de Bd qui se lit dans les deux sens en deux récits opposés et qui joue comme d’habitude avec le non-sens. J’ai moins apprécié cette aventure que les autres épisodes de la série mais l’originalité est toujours présente et c’est un plaisir de retrouver Julius Corentin et ses réveils difficiles.

Kabuto - Craponne - 64 ans - 7 janvier 2018