Superficiel !

Florence Arthaud nous livre un récit bref, quasi brutal de ce qu'a été sa vie de marin, sur une période allant de 1978 (sa première course) jusqu'à aujourd'hui. Difficile de comprendre de ce fait le titre, incluant le mot "mémoires", tant l'enfance de l'auteur est éclipsée, à peine abordée... comme finalement tous les évènements apparaissant dans le livre !
La solitude en mer, la folie pouvant en découler, la beauté de l'environnement, ses relations avec autrui (sur terre ou parmi l'équipage)... tout cela est relaté avec superficialité, rapidement, comme condensé pour pouvoir tenir dans un livre de moins de 250 pages. Un manque de profondeur qui empêche le livre de se tenir fièrement parmi les œuvres littéraires proprement dites, et une brièveté qui rend le mot "mémoires" totalement caduque !

A sa décharge, Florence Arthaud peut compter sur un langage, une expression, directe, presque brutale, en tout cas naturelle, qui donne une prose pas pénible à lire, qui donne une force et un impact aux anecdotes que l'on aurait aimé encore plus nombreuses.

Il est donc difficile de conseiller ce livre qui décevra sans doute les amateurs de voile, qui frustrera les fans de la navigatrice et fera juste passer un rapide moment de sympathique lecture aux autres.

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  Un vent de liberté [Texte imprimé] Florence Arthaud préface d'Olivier de Kersauson

  de Arthaud, Florence
  J'ai lu / J'ai lu
  ISBN : 9782290022719 ; 5,60 € ; 07/04/2010 ; 158 p. ; Poche

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