Gilles Archambault livre, sous forme de journal s’échelonnant sur quelques mois, ses états d’âme vécus sur la maladie et le décès de sa femme Lise. Il s’interroge sur le sens de la vie, sur le vécu de son couple et, sur le vide et l’absence ressentis après l’événement.
En fait, c’est un récit autobiographique intense et émouvant, empreint de dignité et de sentiments humains. C’est une vie, de cinquante-deux ans d’amour, qui s’envole avec ses joies, ses doutes, ses difficultés et ses complicités que les couples amoureux connaissent.
Ayant moi-même expérimenté la souffrance de la maladie et de la perte d’un être cher, je suis touchée par ce récit et je partage les pensées intimistes de l’auteur. Même lorsqu’on croit le deuil terminé, l’ennui et la solitude viennent envahir l’esprit de temps à autre. Certains souvenirs restent toujours présents. Je termine sur une réflexion de Gilles Archambault. « Ce qui est triste dans la mort, c’est qu’après avoir passé une vie à aimer une personne, on doive un jour la quitter ».
Saumar - Montréal - 91 ans - 6 septembre 2012 |