La nuit du chien de Olivier Brunhes
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (50 030ème position).
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« Les prisons sont pleines de mecs impatients »
L’action mène le livre allégrement. Mais, intimement mêlées les réflexions sur le sens de la vie donnent une profondeur importante à tout ce qui s’y passe et de nombreux sujets sont abordés.
Certains personnages sont touchants à la fois par leur simplicité et leur acceptation de ce qui leur arrive et sur lequel ils pensent ne pas avoir de prise si bien qu’ils ne songent à se conduire autrement à se remettre en question. D’autres, qui n’ont pas davantage de moyens financiers, réfléchissent au fait que la vie est bien souvent ce que l’on choisit d’en faire et qu’il faut savoir ce que l’on veut vraiment.
Les tentations de la ville et le souhait d’obtenir tout de suite ce qu’il désire conduisent un homme à suivre les traces de son père et à connaître la prison. L’amitié mais aussi la violence qui y règne en même temps que le mépris et la permissivité par la drogue qui circule sont esquissés par petites touches. L’autre univers est celui des immeubles de banlieue, des friches et des squats, des bas quartiers et des petits malfrats. Un troisième pôle est constitué de la montagne et d’un village retiré avec l’amour de proches qui se souviennent du petit garçon qu’il était et qui tentent de le faire se redresser.
Le roman est constitué de chapitres courts (mode actuelle !). Le style est varié. Des descriptions alternent avec du langage parlé ou des passages épistolaires.
IF-0312-3866
Les éditions
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La nuit du chien [Texte imprimé], roman Olivier Brunhes
de Brunhes, Olivier
Actes Sud / Domaine français (Arles)
ISBN : 9782330002503 ; 16,00 € ; 31/12/2011 ; 240 p. ; Broché
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Un bilan mitigé
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 22 septembre 2012
Ce premier roman d'Olivier Brunhes, auteur de théâtre, attire l'attention par un style très personnel, à la fois poétique et descriptif, travaillé voire précieux et vulgaire tout à la fois ainsi que par une écriture qui s'attache au moindre détail des sentiments, rêves et impressions de personnages somme toute classiques dans le registre du roman noir. L'ennui c'est que l'intrigue tient sur un timbre poste, que l'histoire manque de rythme et de rebondissements et que la fin en happy end mélancolique est totalement convenue. Résultat : assez rapidement, la lecture devient laborieuse et l'intérêt retombe après un début punchy plutôt réussi. D'où un bilan mitigé.
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