Le Poulpe. Les pis rennais
de Pascal Dessaint

critiqué par Tistou, le 30 avril 2012
( - 68 ans)


La note:  étoiles
N°14 de la série « Le Poulpe »
«Les pis rennais» est donc le n° 14 de la série du Poulpe, dont on connait le principe: un auteur par n°, un héros récurrent: «Le Poulpe» alias Gérard Lecouvreur, des personnages quasi obligés, dont le restaurant «Le pied de porc à la Sainte Scholasse» tenu par Gérard et Maria où «Le Poulpe» prend connaissance du fait - divers dans le journal qui va lancer sa quête, Chéryl, coiffeuse et compagne du «Poulpe» …
On le sait, un autre des postulats de base de la série Poulpe, c’est le clin d’œil dans le titre, le jeu de mots absurde … Soit donc les Pyrénées, un grand bol d’air pur pour Le Poulpe.
Venu déprimé – Chéryl la bien aimée jouant les filles de l’air – prendre son café matinal au « Pied de porc à la Sainte Scholasse », le Poulpe déniche dans « Le Parisien » le petit entrefilet qui va déclencher … l’épisode. Jean-Baptiste Puchol est mort dans le Couserans (en Ariège) le crâne complètement écrasé … censément par … un ours ! Le Poulpe, on le sait, et ce n’est pas la moindre de ses qualités, a « le pif » pour flairer les coups fourrés. Chéryl est partie, eh bien lui va aller voir ce qu’il se passe dans le Couserans.
Sacrée galerie de personnages tous plus originaux les uns que les autres, certain(e)s carrément barges. Belle atmosphère pyrénéenne de fin fond de la montagne bien rendue. Pas de grandes surprises : coupable inattendu, redressage de torts, paiement sur la bête, happy end … Les cases étaient déjà prêtes, Pascal Dessaint les a honorablement remplies.
Ah, et puis, au fait, Chéryl … Elle n’était pas partie !