La belle impatience
de Annie Lemoine

critiqué par Veneziano, le 30 avril 2012
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Une célibattante sereine... jusqu'à quand ?
L'héroïne a dépassé la quarantaine et est toujours célibataire, au grand dam de ses proches, de ses amis, et, en premier, de sa mère.
Or, elle vit la chose fort sereinement, préfère soupeser pour être sûre d'elle et profiter de sa vie, qu'elle est libre d'aménager à sa guise. Elle est fort heureuse ainsi.
Elle partage beaucoup de moments libres avec deux amis, et la maladie de l'un d'eux bientôt bouleverse les choses, qui finissent par rentrer dans le rang. Jusqu'à quel point ? Je vous laisse le découvrir.

Au début du roman, on pense avoir à faire à une égoïste dilettante. Or, les choses apparaissent plus subtiles. Il y a un peu de manque d'assurance, de peur de s'engager, de ne pas savoir partager. C'est un mélange de tout cela, jusqu'à ce que le sort reprenne un peu les choses en main.

Comme souvent, sous des allures légères, et presque futiles, Annie Lemoine dépeint et analyse des relations subtiles, douces-amères et fragiles, dans un style souple, aérien, mais non dénué de profondeur.
Si ce livre est assez court, je l'ai vite avalé et bien apprécié.