Le maquilleur d'étoiles
de Joel Cano Obregón

critiqué par Prozac, le 5 octobre 2002
(IDF - 48 ans)


La note:  étoiles
Peinture de la vie cubaine
Rafael Moya est un jeune Cubain paumé. Sa mère visite chaque semaine le musée du coin pour voir l'unique photo de son mari. Rafael visite chaque semaine l'église pour admirer le portrait de Jésus à qui il trouve un air sensuel et pervers...
Suite à un vol des plus banal, Rafael est contraint de quitter son village natal pour se cacher à la Havane. Là, grâce à de la provocation sexuelle il se retrouve hébergé par Chichi, un vieux de cinquante ans qui maquille les étoiles. Mais très vite, Rafael est forcé de se rendre pour l'histoire de son vol. Il se retrouve en prison dans le pavillon gay où tout le monde parle au féminin.
Il devient le caïd du pavillon. C'est un livre très cru, sensuel, violent ( certaines scènes peuvent heurter les âmes sensibles). " Ce livre est de ceux qui laissent une empreinte indélèbile dans le souvenir du lecteur". L'écriture est fluide, les jeux de mots recherchés. Le thème est vrai... D'une fiction on atteint facilement la réalité cubaine (prison pour petit crime, manque de nourriture et d'argent, nuit nocturne dans les cabarets, etc.)