Dosadi
de Frank Herbert

critiqué par Martin1, le 8 mai 2012
(Chavagnes-en-Paillers (Vendée) - - ans)


La note:  étoiles
Comme promis, la suite de "L'étoile et le fouet"
Après un premier tome assez lourd en dialogues complexes et en personnages monstrueux, voici un second tome non moins étouffant mais l'histoire est remarquablement plus intéressante.
Malheureusement, on met longtemps à démarrer l'histoire, ce n'est qu'arrivé à la page 150 à peu près que l'intrigue devient un moteur nous assurant qu'elle nous tiendra en haleine jusqu'à la fin.

Jorj X. McKie, Saboteur Extraordinaire doit s'occuper de l'étrange cas de la planète DOSADI. En effet, sur cette planète inconnue de la galaxie, il n'existe qu'une ville unique, Chu, ceinte d'un mur infranchissable et abritant un quart de la population, soit plusieurs millions d'habitants, serrés comme des sardines. Ceux-là vivront un peu plus longtemps que les trois autres quarts, les Borduriers, qui gémissent aux portes de la ville, qui ne les laisse pas entrer. Hors de Chu, le désert est toxique et les Borduriers ne vivent guère plus de trente ans.
A Chu, Jedrik, Gar, Broey, Tria et j'en passe se disputent pour avoir le pouvoir. Aucun habitant de la planète ne sait que Dosadi n'est pas la seule planète habitée du monde, que Dosadi n'est qu'une expérience menée depuis des années par la Communauté Gowachin...

Une intrigue intéressante mais peut-être pas exploitée à fond, au profit de complexités inutiles. Le lecteur ne sera pas sûr d'avoir tout compris, au point d'en être déçu. Dommage.