Le moine qui vendit sa Ferrari
de Robin Shilp Sharma

critiqué par Mariefleur26, le 20 mai 2012
(Paris - 30 ans)


La note:  étoiles
Un livre pour prendre conscience de nos besoins profonds
Présentation de l'éditeur
Julian Mantle est un grand ténor du barreau dont la vie déséquilibrée le mène inexorablement à une crise cardiaque en plein tribunal.
Ayant frôlé la mort, il traverse une crise spirituelle qui l'oblige à se poser les grandes questions de la vie.
Espérant trouver le bonheur, il va entreprendre un voyage dans l'Himalaya et rencontrer un peuple détenteur des «sept vertus éternelles».


Le moine qui vendit sa Ferrari est l'histoire de Julian, devenu moine en Inde et qui à son retour raconte à son ami tout ce qu'il a appris et ayant fait de lui ce qu'il est aujourd'hui.

C'est très simple, le but premier est d'enseigner aux lecteurs qu'est-ce que réellement la vie et comment en saisir tout l'essence avant qu'elle ne nous quitte. Voici une série de conseils prodigués par le moine pour mieux vivre, enrobés par une petite mise en scène sympathique pour en faire une histoire en plus d'un guide spirituel.

J'ai trouvé le tout très sympathique. Julian est un personnage profond, attachant, d'une grande spiritualité. On voit qu'il n'y aura jamais assez de conseils pour vivre une vie meilleure, réécrire sa destinée, retrouver la voie du bonheur, etc, mais ceux que le moine nous livre ici sont selon moi recherchés tout en étant simples à suivre.

Ce livre est à mettre entre les mains de tous ceux prêts à améliorer leur vie.
Pseudo spiritualité 2 étoiles

Le livre est dans la veine de beaucoup d'autres qui inondent (malheureusement) depuis quelque temps les rayons religions/spiritualités : une histoire fictive dont le but est de nous faire découvrir l'essence du monde.
Bien sûr la chose est présentée comme une histoire vraie. Il n'en est sans doute rien, et le lecteur distrait ou peu averti pourrait se laisser tromper ou abuser. La fiction est support à une discussion convenue sur la façon dont nous pourrions changer nos vies, avec toutes les banalités (de bon sens) du genre : "soyez gentils", "mangez sain", "faites du sport"...
Le discours est un mélange d'emprunts à une psychologie convenue, à certaines religions, et à certaines spiritualités. Le tout donne un livre pompeux et d'un verbiage sympathique mais sans aucune profondeur. Les avertis liront tout de suite que ce ne sont pas des chercheurs ou des éveillés qui sont derrière le texte, mais (j'en fais l'hypothèse) des habiles écrivains plus motivés par des raisons financières que littéraires.
Il s'apparente à un conte, dans la veine de nombreux autres qui ont connu des ventes énormes, genre "les sept plumes de l'aigle", "conversations avec Dieu", ... Pour ceux qui recherchent de l'authentique et du vrai, passez votre chemin : "Le moine... ferrari" se range dans littérature spirituelle de gare.

Colt - - 52 ans - 13 septembre 2012