Dernière station
de Jean-Christophe Tixier

critiqué par Boudzig58, le 20 mai 2012
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Le Polar parisien venu du Sud Ouest…..Et pourtant si vrai !!!!
Dès le début, le ton est donné, l’auteur vous plonge dans un univers de roman noir, de policier, nuit, pluie, coupure de courant, ruelle, voitures, phares et jeune femme craintive et angoissée…..Le ton est donné…

Et nous assistons, impassibles, ne pouvant rien faire, au crime en direct…..Complices un eu de ne pas pouvoir l’aider….C’est parti, il nous faut avancer pour dénouer cette intrigue.

Nous entrons alors directement dans l’univers policier, cet univers des enquêteurs, si étrange, si fascinant, avec ses codes, ses incongruités et ses détails que nous ne serions voir.

A grand renforts de détails et de descriptions réalistes, l’auteur nous fait voyager dans ce monde, tout en tissant et déliant son intrique au grès de pages…..

Des personnages auxquels vous vous identifierez, des descriptions de Paris réalistes, des détails qui rendent le roman vivant à chaque page vous êtes là, entendant les bruits, voyant les scènes se construire autour de vous et l’imbroglio s’épaissir.

Vous dévorerez ce roman, page après page, soutenant et épaulant les personnages pour arriver au dénouement que vous chercherez à atteindre au plus vite.

Vous êtes tenus en haleine du début à la fin, le rythme est donné, et ne s’enlise pas, vous vivez votre série policière en direct.

Bonne lecture.
Paris sous tension 6 étoiles

C’est par un soir d’orage que débute ce roman policier, dans un Paris étouffé par la canicule. Dans son appartement, une jeune femme est assassinée suivant un rituel qui va malheureusement se répéter, puisque ce crime est le début d’une longue série.
Le policier chargé de l’enquête se nomme Janos Lefort, et s’il est beaucoup plus « clean » que les héros de romans policiers français ou étrangers, le lecteur le voit tout de même se fissurer au fil du temps. Plus l’enquête se complexifie et les cadavres se multiplient, moins il est lisse. On est alors pleinement dans le polar de facture classique, avec ses codes et sa galerie de portraits que l’on peut s’attendre à retrouver dans les romans suivants.

L’originalité ici tient au fait que Janos est également un auteur en panne d’idée, qui espère trouver dans cette enquête la matière à un futur roman, qui sera enfin publié. De plus, l’intrigue tient la route et ne se dévoile pas avant la fin de l’histoire, même si des indices nous sont livrés tout au long du récit. En résumé, lorsque le lecteur referme ce livre qui a su le tenir en haleine, il sait qu’il retrouvera avec plaisir les personnages de Janos, de ses collègues et de sa meilleure amie, s’il y a une suite aux aventures de ce flic séducteur et célibataire. Et peut-être surtout a-t-il envie de retrouver le personnage de l’Ours, policier à la retraite qui joue un rôle capital dans cette histoire, et qui mériterait d’être un héros de roman à part entière.

Aliénor - - 56 ans - 30 octobre 2013