Il s’agit d’un conte, nous prévient l’auteure …

Ce roman se situe dans un sultanat d’Orient imaginaire, en proie à une révolte qui gronde en sous-main pour renverser un potentat qui ne règne que par la terreur.

L’action gravite autour d’une administration, la Commission de la Lecture, dont la mission est double : celle de publier le Livre des Livres, un condensé des Ecritures héritées des trois monothéismes, mais aussi d’instaurer une censure habile sur les ouvrages circulant dans ce petit pays.

Les personnages principaux sont notamment Bassam, l’administrateur en chef falot mais réussissant à protéger la jeunesse frondeuse du pays, sa femme folle et dévote, Malika, leur fille Assia qui guette sur les terrasses le regard de son amoureux, le chrétien Elias, dont la mère, Suzanne, est une archéologue occidentale. L’on y trouve également, commandité par les Américains, Samir le comploteur chargé de réunir une dissidence et dont l’espoir secret sera de briser le régime tout en se débarrassant ensuite de ces alliés occasionnels.

Au sein de tout ce petit monde, évolue un chat roux de gouttière, Petit Seigneur, ainsi nommé par la jeune Assia qui jouera le rôle de pigeon voyageur entre les amants.

Isabelle Hausser donne alternativement la parole à chacun des héros de son histoire, lesquels racontent leur quotidien dans le style naïf et bonhomme du conteur oriental.

Singulièrement prémonitoire, cet ouvrage publié en juillet 2010, semble être en résonance avec ce que l’on appelle désormais ‘le printemps arabe’. Je déplore de n’y avoir trouvé ni le style ni l’intérêt, généralement attendus d’un bon roman.

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  Petit seigneur [Texte imprimé], roman Isabelle Hausser

  de Hausser, Isabelle (Traducteur)
  Éd. de Fallois
  ISBN : 9782877067270 ; 15,23 € ; 22/09/2010 ; 330 p. ; Broché

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