W.E.S.T, tome 3 : El Santero
de Xavier Dorison (Scénario), Fabien Nury (Scénario), Christian Rossi (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 22 mai 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
CUBA, 1902.
Pour ce troisième volume des aventures du W.E.S.T., Xavier DORRISON et Fabien NURY nous emmènent sur l’île de Cuba.
Nous sommes en 1902 depuis plus de 4 ans l’île est sous protectorat américain et des élections dites « démocratiques » se préparent sur l’île, où les partisans de l’annexion pure et simple de l’île s’opposent aux indépendantistes…

Mais depuis peu un mystérieux « sorcier », connu sous le nom d’Islero, pratiquant la Santera, ( le wodoo de Cuba), a fait son apparition et multiplie les actes de terreur. Ses victimes sont les soldats américains ou de riches exploitants de plantation de canne à sucre qui meurent dans d’étranges circonstances de la fièvre jaune, mais qui après avoir été déclarées mortes et enterrés, réapparaissent en zombies. La révolte contre l’occupant Américain gronde et menace d’enflammer toute l’île.

Le président des États-Unis d’Amérique, Théodore ROOSEVELT, qui va organiser des élections «libres» sur l’île, afin de porter au pouvoir le candidat pro Américain Tomas PALMA, et ainsi faciliter le rattachement de l’île aux États-Unis, décide en commun accord avec Richard Clayton, leur commanditaire, d’envoyer le W.E.S.T. avec comme première mission d’identifier et de mettre hors d’état de nuire Islero.

Le petit groupe de mercenaires, auquel la psychiatre Kathryn Lennox a maintenant été intégrée, commence par infiltrer Bart Rumble parmi les insurgés... Sa mission découvrir qui commande les insurgés et qui est le fameux Islero... Si toutefois il existe vraiment…

Je dois dire que j’ai beaucoup plus apprécié cet épisode que les précédents, en tout cas le scénario est toujours aussi bien construit et toujours aussi solide, et ce qui ne gâche rien, basé sur des faits réels et bien établis… Les rebondissements ne manquent pas avec leur lot de trahisons, retournement de situations et d’alliance etc etc…

Le dessin de Christian ROSSI a gagné en «maturité» et en détails, les visages sont mieux définis, mieux dessinés et enfin aisément reconnaissables, on ne se pose plus la question de savoir qui est qui… et bien que les couleurs donnent toujours autant dans les rouges, jaunes et ocres (décidément la «marque de fabrique » de la série…), cela est moins dérangeant qu’avant… ou bien alors c’est moi qui commence à m’habituer à ce style très particulier…

Seul bémol, la disparition complète du personnage le plus original de la série, à savoir Angel Savage…
Les auteurs nous avaient bien dit lors des deux premiers épisodes, qu’il était démissionnaire du W.E.S.T. mais de là à faire totalement disparaître le personnage de la série… je ne comprends pas vraiment les scénaristes !...

En tous cas sans conteste une série à suivre…