W.E.S.T, tome 4 : Le 46e état
de Xavier Dorison (Scénario), Fabien Nury (Scénario), Christian Rossi (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 22 mai 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
CUBA, 46e ETAT AMERICAIN
Dans ce quatrième volume de W.E.S.T. nous retrouvons notre petite bande de mercenaires, toujours à Cuba en 1902. Toujours à la recherche du mystérieux Islero, qu’ils n’ont pas encore réussi à identifier, nos trois acolytes ont perdu le Dr.Katryn Lennox…
En effet celle-ci était sur le point de découvrir le secret d’Islero pour transformer les soldats Américains en zombies obéissant à ses ordres, quand elle a été victime d’une crise de « fièvre jaune »qui lui a coûté la vie, elle est enterrée par Islero lui-même…

Les premières élections «démocratiques » de l’histoire de Cuba vont avoir lieu… Le candidat nationaliste Bartolomeo MASE a été forcé de se retirer de l’élection sous la pression des Etats-Unis. Ceux-ci en effet ne veulent pas de concurrence au candidat pro Américain Tomas PALMA.

Alors que le W.E.S.T. réalise qu’ils ont été manipulés par Richard Clayton, leur commanditaire, pour faciliter le rattachement de l’île aux Etats-Unis et en faire le 46 état, mais aussi et surtout par la compagnie United Fruit qui veut faire main basse sur les énormes réserves de sucre de l’île, Morton Chapel, leur chef essaye de négocier un accord…

A Islero il propose de sauver la vie de Katryn (transformée par celui-ci en Zombie) contre celle du Colonel Weyler l’impitoyable chef de l’armée d’occupation des États-Unis... Au Colonel Weyler qui les a capturés, il propose de démasquer et de lui livrer le mystérieux Islero…
Le Colonel Weyler accepte, mais décide de prendre Katryn et Joey Bishop en otages, pour s’assurer que Morton Chapel tiendra bien sa parole…

Ce deuxième (et dernier) volume du cycle deux de W.E.S.T. est sans doute le meilleur de la série, rien à redire sur le scénario toujours aussi bon et cette fois encore, basé sur des faits réellement advenus... Rien à redire, Xavier DORRISON et Fabien NURY malgré leur jeune âge, sont vraiment très bons !...
Dommage encore une fois que les deux scénaristes n’aient pas pensé à réintroduire le personnage d’Angel Savage…

Le dessin de Christian ROSS toujours aussi aisément reconnaissable, les couleurs toujours aussi (trop) forcées sur les ocres, je comprends ce style très particulier du dessinateur, mais tout de même, de là à ce que même le « Star and Stripes » américain devienne, malgré le rouge et le bleu, lui aussi d’un jaune-orange pâle… il y a un pas que le dessinateur n’hésite pas à franchir !...
Enfin, mention spéciale au découpage, notamment des pages 52 et 57 avec des plans en demi-lune horizontale grandissants au fur et à mesure de la page… comme je n’en avais jamais vus…

En tous cas une très grande série à suivre…