Accessible et bien conté

Comme le titre l’indique, c’est la suite au premier recueil, où l’on retrouve ici aussi six légendes de la mythologie grecque, accessible aux néophytes et aux jeunes (à partir de 9-10 ans), mais qui peut plaire autant aux plus vieux, grâce à la plume de l’auteur. Les deux ouvrages englobent les récits d’aventures les plus connus et peut être une belle introduction à cet univers aux enfants.

Le Minotaure : Le père de Thésée, ayant été vaincu par les crétois, doit offrir à chaque année sept garçons et sept filles au Minotaure. Thésée se propose d’être un des garçons pour vaincre la créature.

Le peuple des Pygmées : L’étrange collaboration des pygmées et de leur ami, le géant Antée, jusqu’au jour qu’un homme vient à leur rencontre...

Les dents de dragon : Trois princes accompagnés de leur mère et d’un compagnon partent à la recherche de leur soeur Europe qui a été kidnappée par un taureau.

Le palais de Circé : Après diverse aventures lors de leur retour de Troie, Ulysse et ses compagnons se retrouvent sur l’île de la sorcière Circé.

Les grains de grenade : Proserpine n’ayant pas écouté les avertissements de sa mère Circé, la protectrice des champs, la jeune fille se fait kidnapper par Pluton.

La Toison d’Or : Jason fait un marché avec le cruel roi Pélias, rapporter la Toison d’Or contre son sceptre et sa couronne.

J’ai beaucoup aimé ma lecture, mais je ne sais pas si c’est à cause de la différente édition (ici Bordas, Aux quatre coins du temps, 11), sans annotations et avec un différent traducteur que l’édition du premier recueil que j’ai lu (Le Livre de Poche, Jeunesse, 944), j’ai un peu moins accroché. C’est dit que c’est traduit librement, alors je ne sais pas à quoi m’en tenir, c’est probable que je lise l’original un jour (qui est disponible gratuitement sur Internet). N’empêche que ce n’était pas si mal, c’est juste que j’ai eu de la difficulté à me faire au changement.

Tout comme dans l’autre recueil, les récits sont adaptés et adoucis pour les jeunes et les héros sont sur leur meilleur jour. Comme ce n’est pas sous-entendu qu’Europe se fait violer (l’histoire est plus axé sur la troupe qui part à sa recherche) et bien que l’auteur mentionne qu’il y aurait « apparemment » une version où Thésée laisse Ariane, il dit que c’est sûrement elle qui a décidé de partir s’occuper de son père et pour lui ça ne fait aucun doute que c’est le cas, parce que ce n’est pas digne d’un héros. Il y a aussi, comme je l’ai dit dans la critique du premier livre, la dernière aventure, celle de Jason, qui ne laisse pas présager le héros déchu. Moi je trouve ça plutôt drôle. Ça fait un peu conte de fées (alors que ces mythes sont plus souvent tragiques que d’autre chose), mais c’est avant tout écrit pour les enfants. J’ai trouvé le récit Le peuple des Pygmées particulièrement intéressant, parce que moins connu, mais aussi car il croise avec une histoire du premier recueil, mais d’une perspective différente. Je recommande ce livre à ceux qui ont aimé le premier.

Ça me donne le goût d’aller plus loin dans l’oeuvre de l’auteur (comme avec La lettre écarlate ou La maison aux sept pignons).

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  Le Second Livre des merveilles

  de Hawthorne, Nathaniel
  Pocket
  ISBN : 9782266086493 ; 5,50 € ; 01/03/1999 ; 159 p. ; Poche

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