La faune de l'espace de Alfred Elton Van Vogt

La faune de l'espace de Alfred Elton Van Vogt
(The Voyage of the Space Beagle)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 23 octobre 2002 (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 402ème position).
Visites : 4 617  (depuis Novembre 2007)

Pas convaincue!

Déçue, je suis déçue…
Ce livre, qui se présente comme un roman, ne l'est pas à mon avis.
Il s'agit plutôt de quatre nouvelles qui ont comme point commun les personnages.
Aucune autre unité décelable.
Un vaisseau se promène dans l'espace.
A son bord, un équipage dont les membres s'illustrent chacun dans un domaine précis : l’équipe des chimistes et celle des techniciens se côtoient et discutent de temps à autre avec le psychologue, mais tous rechignent à prendre Grosvenor au sérieux, seul représentant du nexialisme.
Le nexialisme est la science qui regroupe toutes les autres, qui développe une vision unifiée du monde et de ses phénomènes car ceux-ci sont interdépendants.
Mais le pauvre nexialiste n'est pas écouté…
Et pourtant, c'est toujours lui qui a raison.
Et à la fin, tout le monde le reconnaît.
Caricatural ?
Noooooon.
C'est pire !
Toutefois, on peut saluer cette notion d’intégration de tous les savoirs en une seule scientifico-philosophie.
Le vaisseau et ses occupants auront à affronter des créatures de l’espace, perdront des vies humaines dans le processus, seront parfois au bord de la catastrophe. mais trouveront toujours la parade.
Naïf, mais soit, pour de la science fiction qui date de 1939, on peut comprendre. Par contre, la lourdeur vient de la structure du livre.
Les savants sont confrontés à un premier animal destructeur et le tuent.
Puis ils ont à faire à un être fabuleux, Ixtl, et ils arrivent à s'en dépatouiller.
Ensuite, c’est au tour du troisième et enfin du quatrième.
Pfff !
Foin de subtilité !
Les personnalités évoluent lentement au fil des histoires, mais vous avez intérêt à prendre votre mal en patience : soit ces transformations sont minimes, soit elles tiennent de la caricature. Bon, évidemment je ne suis pas une spécialiste du genre, mon opinion sera peut-être nuancée par d'autres lecteurs, davantage férus de science fiction.

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Zorl rôdait inlassablement...

5 étoiles

Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 16 avril 2013

La science-fiction est une mine d'or (Orwell, Barjavel, Keyes, Dick...), d'argent (Spinrad, Clarke, Matheson) et de pacotille. Van Vogt, c'est la pacotille, ça brille... mais ça ne vous rapporte pas un sou. ça vous en fait même perdre, des sous.


A. E. van Vogt a su se trouver un noyau d'admirateurs passionnés, notamment en France ; aussi c'est avec enthousiaste que j'ai entamé "La Faune de l'Espace", un de ses principaux chefs d'oeuvre, avec Les armureries d'Isher, A la poursuite des Slans, et la Trilogie du Ã.

Son imbuvable trilogie des Ã, dont j'ai fait la critique principale, était très pénible mais ce bouquin-ci avait la réputation d'être plus abordable.

La faune de l'espace, ça raconte l'histoire d'une expédition scientifique ayant pour but de découvrir de nouvelles espèces extraterrestres.
Sur ce thème, van Vogt nous rapporte quelques idées originales, intéressantes :

-- SPOILER --
Zorl, un félin meurtrier dont le pouvoir mental permet de briser le métal, les Riims, un peuple d'hommes-oiseaux dont les émissions d'images hypnotiques se révèlent dangereuses ; Ixtl, un diable à la peau rouge dont les molécules désagrégées lui permettent de traverser les murs, et enfin l'Anabis, l'espèce conquérante, ennemie naturelle de l'homme.
--SPOILER--

Mais cela ne suffit pas pour faire un bon roman. Les personnages sont d'une superficialité déconcertante, les situations sont peu crédibles, et les théories scientifiques avancées (telles le nexialisme, ou l'histoire cyclique de Korita) bien légères pour nous intéresser. Bref, c'est de la science-fiction parce qu'il y a de la science, et il y a de la fiction. Mais c'est justement ce que je fuis dans la science-fiction, l'absence totale de finesse, d'humanité, de construction, de virtuosité... ce qui fait un bon roman, quoi... non, juste des idées alignées les unes après les autres.

C'est un peu mieux que le Monde des à (comment faire pire ?), mais ce n'est toujours pas assez compréhensible, et assez fin pour que j'aime.
Dans le même thème du voyage dans l'espace, mieux vaut lire "2001, l'odyssée de l'espace" d'Arthur C. Clarke.

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