Le dixième et ultime volet du "Roman d'un crime" de Sjöwall et Wahlöö, "Les Terroristes", est le plus épais du lot, de très loin, 540 pages, plus de deux fois l'épaisseur du plus court de la série (le second roman), presque deux fois plus long que la majorité des romans de la série. Avec autant de chapitres (30) que les 9 autres, des chapitres, donc, assez longs ici. Dont un chapitre très long, mais hilarant, sur un procès d'une jeune femme accusée de braquage et défendue par un avocat farfelu, vieillissant, totalement ahurissant (il rote, il pète, il appelle sa cliente par tous les prénoms sauf le sien, il s'emberlificote et embrouille tout le monde avec des digressions totalement inutiles...).
Dans ce roman, qui semble très actuel malgré qu'il date de 1975, Beck et ses collègues seront aux prises avec une organisation terroriste qui semble vouloir organiser un attentat pour célébrer la venue à Stockholm d'un sénateur américain très controversé et mal-aimé. Ils devront aussi régler les affaires courantes, comme un meurtre sordide sur la personne d'un producteur de porno. Le tout, en espérant être compris d'une hiérarchie plus conne qu'une légion de Rantanplans.
Un roman mémorable, un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, d'une série absolument parfaite (même si le second roman est le moins réussi, il est tout de même d'un excellent niveau). A lire à tout prix.
Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 15 août 2023 |