 |
L'heure des sorcières critiqué par Pendragon, le 25 octobre 2002 La note: 
|
||||||||||||
| Second incunable | |||||||||||||
| Et voilà, Lasher est né, puis il a engendré... Ce tome-ci est un peu moins réaliste en ce sens qu'il nous plonge dans une horreur qu'il n'est pas aisé de définir. Il met en scène des fantômes plus vrais que nature qui influencent la vie des protagonistes d'une manière qui se veut positive, qui se doit d'être positive. Et pendant ce temps, Rowan dépérit... Ce livre est plus fort que le précédent, plus difficile à digérer, plus noir, plus profond et plus ténébreux (sens "démonologique"). Il nous plonge ainsi plus loin dans ce qu'est réellement un univers de sorcières, un univers parallèle qui existe depuis l'aube des temps. On a toujours une envie folle d'y croire, d'espérer que ce monde existe; mais, ici, en plus, on ressent une petite pointe de frayeur, ce n'est pas un monde peuplé de gentilles fées et de doux magiciens, c'est un monde de démons et de perversion. Oui, on veut toujours qu'un tel monde existe, oui, mais on a besoin d'une arme aussi forte et aussi magique que celle qui nous est opposée pour combattre le mal. Remède universel contre une force intemporelle, Anne Rice nous propose un succédané d'amour, l'amour Mayfair. De cet amour qui unit tout membre de la famille, de cette force qui fait d'elle des magiciennes, de ce sang qui coule dans leurs veines et qui les rendra capables de vaincre les ... entités. Et tout est consommé, et "ils" sont morts. Et Rowan se languit. |
|||||||||||||
|
|||||||||||||
