Moi, Ghisla, soeur de Charlemagne
de Laure-Marie Lapouge

critiqué par Pytheas, le 26 juillet 2012
(Pontoise - Marseille - 59 ans)


La note:  étoiles
charles magnus
Ce roman raconte l'histoire des 10 premières années du règne de Charlemagne à travers la relation qu'il a eu avec sa soeur Ghisla de 15 ans sa cadette.
l'histoire commence alors que Ghisla a 11 ans, Pépin le bref revient victorieux de sa campagne en Aquitaine.
Il meurt peu de temps après.
s'ouvre alors la succession et les domaines royaux sont partagés en 2 parties, chacune revenant à chacun des fils du roi.
Charles et son frère Carloman. Bien vite l'alliance entre les 2 frères se révèle impossible et Carloman devient un adversaire aux yeux de Charles et surtout, devient une entrave à la réunification du royaume, sa mort, douteuse, tombe à point nommé et permet à Charles de faire main basse sur ses domaines.
la réunification établie Charles part livrer bataille au nord pour s'emparer de la Saxe, les saxons vaincus, il est appelé par le pape, pour protéger ce dernier des visées de Didier le Lombard.
il s’avère qu'au cours de ces années les domaines ne sont jamais vraiment figés, alors qu'il combat au nord Didier attaque le pape au Sud, lorsqu'il bataille au sud, les saxons reprennent leur territoire du Nord.
Nous découvrons durant ces 10 années ce jeu des alliances qui se font et se défont au gré des besoins de chacun, et ce, jusqu'à la catastrophique campagne d'Espagne qui verra, au bout de 10 années de règne, Charles vaincu pour la première fois. et qui verra surtout ses principaux lieutenants et conseillers périr dans la fameuse bataille de Roncevaux.
Nous découvrons cette histoire, à travers les yeux de Ghisla, soeur, amie et Maitresse de Charles mais surtout un pion d'importance sur l'échiquier politique mis en place par Berthrade (que nous connaissons mieux sous le nom de Berthe) mère de Charles et de son fils.