De plume et d'épée de Hubert Monteilhet

De plume et d'épée de Hubert Monteilhet

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Folfaerie, le 8 novembre 2002 (Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 816ème position).
Visites : 4 633  (depuis Novembre 2007)

Cape et d'épée

Arnaud d'Espalungue, jeune Béarnais, quitte le domaine familial et se retrouve très vite à Paris, au service de Richelieu, à la suite d'extravagantes aventures. De duels en chevauchées ébouriffantes, notre aspirant mousquetaire, qui deviendra l'ami de d'Artagnan, le confident de la reine Anne et l'espion du Cardinal, nous livre ses réflexions sur la France de Louis XIII. Réflexions fort dumasiennes et en tout cas toujours réjouissantes. D'ailleurs, tout, dans ce roman, rappelle Dumas : la bonne chère, les intrigues politiques, les formules historiques, et des amours contrariées. Arnaud est un fin bretteur, un amant comblé, un esprit cultivé et intelligent, bref, le compagnon idéal pour celle ou celui qui n'a pas fréquenté depuis longtemps le roman de cape et d'épée. Celui-ci, ma foi, est fort bien écrit, enlevé, amusant et instructif car Monteilhet a fait preuve d'une grande rigueur historique. Pour résumer, je dirais que c'est une excellente occasion de renouer avec le genre.

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7 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 31 mars 2004

Malgré une allure assez claire de "remake" ce genre de roman, en période de fatigue et de recherche de délassement uniquement, me conviendrait assez... En plus, Montheillet a une écriture agréable.

Arnaud le 5ème mousquetaire

8 étoiles

Critique de Merlin (Bruxelles, Inscrit le 25 février 2004, 60 ans) - 31 mars 2004

Arnaud d'Espalungue a 20 ans, est noble, fauché, béarnais, converti de fraîche date au catholicisme après une jeunesse calviniste, dégaine aussi facilement son épée que ses attributs virils, ...bref, il a tout pour faire carrière dans cette belle France de 1637. Louis XIII, peu attiré par les femmes et encore moi la sienne, l'imposante Anne d'Autriche, tarde à donner à la couronne un héritier. Richelieu s'en inquiète, le royaume risquant de tomber aux mains de l'inconsistant Gaston d'Orléans. Il faut à tout prix trouver une solution au problème, quitte à ce qu'une tierce personne donne le coup de pouce (ou plutôt de rein) nécessaire au couple royal... Notre héros, garde du Cardinal contre son gré, se retrouve mêlé à un complot qui le dépasse. Mais son audace et son intelligence viendront à bout de toutes les embûches.
Un bon petit roman d'aventure, digne de Dumas. On y croise de nombreuses célébrités de l'époque, dont Charles de Batz de Montesquiou, futur comte d'Artagnan, le bafouillant duc de Beaufort, Richelieu et son âme damnée le père Joseph, la duchesse de Chevreuse, Monsieur de Tréville et trois gardes du Roy, nobles béarnais également : Isaac de Porthos, Henri d'Aramitz et le comte d'Athos. Mais aussi quelques personnages imaginaires des plus cocasses : monsieur Chapon (le bien nommé !), Matthieu d'Espalungue, demi-frère d'Arnaud, et Pipette, une ex-religieuse devenue prostituée par les hasards de la guerre.
Un roman tout de fureur, d'action et d'humour qui je pense devrait plaire à Folfaerie et Patman... mais à d'autres aussi.

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