Koko
de Peter Straub, Bernard Ferry (Traduction)

critiqué par Usdyc, le 11 août 2012
(Bruxelles - 68 ans)


La note:  étoiles
Dur, dur, très dur d'arriver à la moité.
En commençant la lecture du livre, je me suis rendu compte que je l'avais déjà pris en main il y a quelque temps et que j'avais abandonné après une cinquantaine de pages. Cette fois, je me suis décidé de persévérer et j'ai lu ....70 pages de plus avant d'abandonner définitivement.
En très résumé: 4 anciens du Vietnam décident de partir rechercher un ami qui aurait déconné en continuant à commettre des crimes avec la même signature que lors de leur séjour pendant la guerre.
Le style d'écriture est tellement stéréotypé qu'à la longue il est usant à lire. Peut être est-ce dû au fait que l'on a déjà tellement raconté sur le passé des anciens du Vietnam et vu des films avec des acteurs ayant un vécu dans cette guerre qu'on en est aujourd'hui blasé. Le livre date de fin des années 80, peut-être qu'il aurait fallu le lire à l'époque pour être pris dans l'histoire mais aujourd'hui je ne pourrais plus me farcir 827 pages avec des personnages tel que décrits dans le roman.
Je donne donc une note sévère mais j'essayerai un autre Straub pour voir si c'est l'histoire ou l'écrivain qui ne me convient pas.

Au fur et à mesure de mes lectures, lorsque je rencontre une phrase qui m'inspire, je la note dans un répertoire. Malgré le fait que je n'ai lu que 120 pages de ce roman, je voudrais vous faire partager cette phrase (et je continuerai dans mes autres critiques):
"...aucune histoire n'existait sans son passé et c'était le passé d'une histoire qui nous permettait de la comprendre".