Effectivement beaucoup de pureté dans cette oeuvre qui retrace des amours rendus impossible par le serment. Il y a plusieurs formes de tortures dans ce récit qui se veut d'un romantisme exacerbé. Une époque qui semble révolue, mais qui pourtant amenait son lot d'espérance malgré une forme de mélancolie. Et puis la nature, l'homme dans cette nature, la société, l'exil, le bonheur. Et puis surtout la langue de Chateaubriand que je ne connaissais pas. Cet auteur me semblait inaccessible, François René de Chateaubriand, rien que ce nom m'effrayait un peu. Je comprends mieux maintenant l'engouement de Victor Hugo. Un récit bref mais fourmillant de bonnes surprises. Un bon début me semble-t-il pour découvrir l'auteur.
Hexagone - - 54 ans - 4 avril 2010 |