Le commandant Olivier Passan et son adjoint Philippe Delluc dit « Fifi » tentent une intervention coup de poing dans la cité du Clos Saint-Lazare de Stains (Seine Saint-Denis). Ils cherchent à obtenir un « flag », mais arrivent trop tard. Ils ne découvrent dans un hangar qu’une femme étripée avec son fœtus calciné. Guillard, le tueur surnommé « l’accoucheur », a réussi à leur échapper. Il se met à courir à travers champs. Mais Passan arrive à le rattraper, le roue de coups et manque de le jeter sous les roues d’un camion. Pour le juge Calvino du TGI de Bobigny c’est une bavure impardonnable. Non seulement Passan est intervenu sans mandat, mais en plus il n’a aucune preuve valable contre Guillard qui dispose par ailleurs d’alibis en béton. Il va pouvoir porter plainte une nouvelle fois contre le flic, mais cette fois pour agression et tentative de meurtre. Il devra donc être relâché et Passan dessaisi de l’affaire. Mais c’est mal connaître le policier que de croire qu’il va abandonner la traque aussi facilement…
« Kaïken » est un thriller des plus classiques, avec son habituel lot de crimes, de sadisme, de tortures et d’hémoglobine qui ravit tant les amateurs. Le personnage de Passan, flic rebelle et obstiné, n’a pour seule originalité que d’être admiratif du Japon, mari d’une très jolie Japonaise ex-top model et père de deux gentils métis eurasiens. L’intrigue est surprenante dans le sens où le lecteur découvre quasiment deux romans dans le roman. Jusqu’au deux tiers, on court derrière un psychopathe hermaphrodite qui veut se venger de la société en général et des femmes enceintes en particulier. Puis soudain, celui-ci disparaît en s’immolant par le feu. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Il n’en est rien. Grangé repart illico sur une seconde affaire, celle d’une mère porteuse en train de devenir folle. Ce pavé (476 pages) de divertissement morbide qui se lit aisément, reste quand même de la littérature de divertissement pour ne pas parler de « roman de gare ». Les amateurs de japonaiseries (avec samouraï, ronins, seppuku, bushido, kenjutsu, kaïken et katana) apprécieront sans doute beaucoup cette plongée dépaysante, les autres peut-être un peu moins.

CC.RIDER - - 66 ans - 6 janvier 2023

Evidemment comme dans tout Grangé on passe un bon moment. L'histoire est intéressante. Là où certains ont vu dans la première partie du livre du remplissage moi j'y ai vu une assez bonne fausse piste pour tromper le lecteur. Le rythme est sympa, les rebondissements nombreux.

Voilà le livre est sympa mais sans plus, il ne m'a pas emporté plus que ça.

Soup34 - - 44 ans - 24 octobre 2015

Après son dernier roman assez décevant , grangé renoue avec un thriller passionné et plutôt réussi. Alors certes la première partie liée au serial killer fait office de remplissage et certes la fin est carrément bâclée , il n'en demeure pas moins que ce page Turner nous entraîne dans un rythme effréné. Le style d'écriture de l'auteur toujours aussi punchy et saccadé reste sa grande marque de fabrique .

Seb - - 47 ans - 2 mai 2014

Oui un grand bravo pour cette immersion japonaise !

Comme toujours on plonge dans l'histoire et on se retrouve très vite piégé !

Bon par contre, il faut aussi passer sur les nombreux trucs énormes (voire totalement improbables) qui jalonnent le récit mais quand on connaît Grangé on sait que c'est récurrent chez lui et on lui pardonne. Mais bon ça lui coûtera quand même une étoile dans ma notation...

Je déplore également une fin un peu expédiée comparée au rythme trépidant du roman mais je reconnais que je n'ai pas boudé mon plaisir et qu'une fois encore, Grangé m'a transportée dans son univers. En faisant quelques recherches sur le net j'apprends que Grangé est marié à une Japonaise et qu'il est passionné de culture nippone. Ceci explique donc cela !

Alors merci Monsieur Grangé pour m'avoir offert cet aller pour un ailleurs. Pendant quelques heures je me suis totalement évadée et même si votre roman n'est pas dépourvu de défauts il fait le job !! Je l'ai dévoré. Kaiken renoue avec le meilleur de l'auteur.

Et puis chapeau pour la couverture qui est tout simplement magnifique !

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 20 avril 2014

Un autre bon roman au crédit de cet auteur qui s'avère l'un des meilleurs pour faire de solides histoires à suspense. Avec Kaiken, la première partie est très haletante avec la chasse au monstre qui tue des femmes sur le point d'accoucher. Passan, le commandant de police est un intéressant personnage, très intense, sa femme, Japonaise veut divorcer, trop de menaces autour de son foyer.
Vers le milieu du livre, l'enquête culmine et se dénoue au moment où la phase japonaise de l'histoire prend le relai et nous mène vers l'origine des malheurs qui frappent sa famille. Les derniers chapitres roulent à un rythme qui nous fait passer à une lecture rapide et intense. J'ai bien aimé. Ma seule réserve vient d'un détail non élucidé, comme il arrive parfois quand un auteur augmente la dose de mystère, ça concerne les attaques de son domicile, mais je n'en dis pas plus.

Martell - - 61 ans - 19 mai 2013

Encore un bon thriller, de la part de Grangé c'est pas étonnant.
L'originalité de celui-ci se passe dans l'ambiance "Japon".
Outre la bonne histoire, on apprend plein de petits "trucs" sur la culture nippone. C'est le plus de ce roman.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 50 ans - 11 mai 2013

Un thriller que l'on pourrait découper en deux parties distinctes. Le problème c'est le sentiment désagréable que la première partie (plus de la moitié du livre quand même) n'est là que pour faire remplissage, ce qui est un peu dommage. La deuxième partie est quand à elle plus originale, à défaut d'être pleinement convaincante. Ajoutez à tout ça une fin assez banale et vous obtenez une franche déception pour ma part. C'est dommage car le côté japonais était plutôt une bonne idée et est clairement le point fort du livre mais malheureusement ce n'est pas suffisant pour hisser ce thriller au-dessus de la masse.

Sotelo - Sèvres - 41 ans - 14 avril 2013

Ce livre n'est pas qu'un roman policier , c'est également un livre sur les hommes , les femmes et les enfants , la filiation et les relations amoureuses . Au début j'ai été un peu déroutée par le début car Olivier Passan tout de suite est au train d'un tueur en série , on ne voit pas le début de l'enquête. Puis on comprend les motivations du tueur en série comme le caractère bien trempé de Passan , et puis la relation particulière qui les unit .
Et puis nous rencontrons Naoko , la femme de Passan , Japonaise en exil à Paris qui n'aime pas particulièrement les traditions de son pays . Ils sont en instance de divorce , et ils ont deux fils . Naoko est une jeune femme bien mystérieuse que son mari , malgré ce qu'il croit , ne laisse paraître .
J'ai bien aimé voyager au Japon , et j'ai eu peur pour Olivier-san comme pour Naoko , j'ai été aussi été quelque peu dégoûtée par certains détails .
Un roman , assez court mais qui se lit sans déplaisir .

Marlène - Tours - 47 ans - 7 avril 2013

Je ne suis pas encore un grand spécialiste de Jean Christophe Grangé, mais après la lecture de deux de ses romans, des éléments facilement identifiables semblent ressortir de ses oeuvres et peut-être expliquer son succès.
Pour garder le roman sous pression, il utilise une écriture simple sur des chapitres courts, qui apportent chacun leur lot d'actions et de révélations toujours très percutantes. Le lecteur est constamment sur la brèche, emporté par les évènements. Il est vrai que pour le bien de l'histoire, l'auteur passe souvent par des raccourcis ou des incohérences pour justifier des faits mais le tout reste véritablement efficace. Pour lire et apprécier cet écrivain, il faut donc se laisser porter par les évènements, ne pas réfléchir outre mesure à la véracité des coups de théâtre, et là, la mayonnaise prend à chaque fois.
Dans cette nouvelle enquête, avec deux histoires successives, il en profite pour nous faire découvrir sa passion pour le Japon et saupoudre de la culture nippone sur toute l'intrigue de ce "Kaiken". Grâce à ce petit dépaysement et ses ingrédients habituels, Jean Christophe Grangé ne nous livre pas de la grande littérature mais un nouveau très bon divertissement!

Killing79 - Chamalieres - 45 ans - 9 mars 2013

un super flic de la crim' parisienne ( je note que dans nombre de livres les super flics sont toujours parisiens) enquête sur celui qu'ils appelle " l'accoucheur". Ce dernier éventre les femmes qui doivent accoucher bientôt. Au milieu du livre, je me dis, cette oeuvre ( attention, je n'ai pas dit chef d'oeuvre) est faite pour aurelie, cela ne se passe pas en pays nordique et le type est assez cinglé pour commettre des actes atroces. Mais, alors que je trouvais cette histoire fort sympathique, je me souvenais de la moue de Sylvie A à propos de kaiken, elle avait dit : "bof".
Aie mais pourquoi ce "bof" alors que je trouve l'histoire super bien faite ?
je compris à la moitié du livre, au moment où GRANGE a dû prendre des substances interdites pour écrire la seconde partie. Son épouse japonaise, amoureuse de la France alors que lui, français , amoureux du Japon, n'a pas d'utérus ( je parle de l'épouse). en plus, le super flic est trop con parce que pour les deux accouchements, la jap a voulu aller accoucher au Japon et a pris des produits qui faisaient grossir le ventre et les tétés pour lui faire croire qu'elle attentait un mioche. Nous à Marseille, on est pas super flics mais on nous la fait pas.
Bref, pour pas faire long, la jap a utilisé une mère porteuse qui veut récupérer les gamins portés et ça se finit par un combat au sabre entre les deux gonzesses dont l'une a les cordes vocales cousues ( c'est pas la même que l'utérus) et le héros bute la porteuse et retrouve sa jap.
la dernière phrase est belle : " il discernait dans son regard des ténèbres inaccessibles, qu'aucune pluie ne pourrait jamais laver

Tars - - 56 ans - 1 février 2013

j'avais été particulièrement déçu par "le passager" mais là j'ai été vraiment séduit par un bon scénario et surtout par un rythme soutenu et de l'action à chaque chapitre.
On retrouve vraiment l'univers de Grangé avec un peu moins de noirceur que dans "la ligne noire" ou "l'empire des loups" mais on a toujours ce flic perdu et un scénario bien ficelé.
La petite touche japonaise m'a permis de découvrir une culture très intéressante et qui donne à l'intrigue un véritable piment.
ça fait vraiment plaisir de retrouver un grangé au sommet de sa forme !

Gardigor - callian - 47 ans - 15 janvier 2013

Pas le meilleur, pas le moins bon non plus.
bien sûr on n'a pas envie de lâcher l'histoire jusqu'à la fin.... qui se devine quand même un peu.... j'aurais aimé plus de détails sur le Japon sombre mais ce n’était pas l'objet du livre.
Déçue par "Le Passager", j'ai beaucoup plus aimé "Kaïken" !

Luciole47 - - 60 ans - 6 janvier 2013

Alors ce JCG 2012 est-il enfin le grand cru tant attendu ? L’intrigue est issue du bitume parisien, pas le Paris des guide touristique mais celui du 9-3 (Seine Saint-Denis) et ses banlieues à haut risque, pour le tourisme on repassera (si ça peut vous consoler la dernière partie du récit nous embarque pour le Japon « post-Fukushima ») ! La mise en bouche est efficace avec une scène de crime parmi les plus glauques du répertoire de l’auteur qui n’est pas franchement un adepte de la mort douce dans ses bouquins. Le personnage de Passan est encore un électron libre qui joue selon ses propres règles. Comme toujours l’enquête nous balade selon le bon vouloir du maître de cérémonie et une fois de plus on va de rebondissement en rebondissement à un rythme hallucinant. On retrouve aussi une autre marque de fabrique de JCG, son récit est hyper documenté à différents points de vue (outre un aspect médical récurrent on apprend aussi beaucoup sur les traditions et mentalités japonaises). Reste la grande question du final (le véritable point faible du Passager, le précédent roman de JCG) : pas de mauvaise surprise au rendez-vous, la fin est aussi haletante que le reste du bouquin. Le verdict est donc un OUI franc et massif… ENFIN !!!

Amnezik - Noumea - 57 ans - 6 octobre 2012

Un des meilleurs romans de J-C Grangé. Toujours une intrigue d'une précision chirurgicale et menée à tambour battant.
On retrouve tous les éléments propres à l'univers de cet auteur: une ambiance sombre et malsaine, un anti-héros au bord de la folie, suspense, faux semblants, scènes chocs, exotisme.
Tout est là pour plonger le lecteur dans un abîme sans fond.
Cette fois-ci le Japon traditionnel est à l'honneur, donc dépaysement garanti, car l'auteur nous présente le côté sombre de la culture japonaise avec ses codes d'honneur et son folklore.
On ne s'ennuie jamais et les derniers chapitres vont à cent à l'heure.
Toujours aussi réaliste dans sa description de la police et de la justice française.
À lire d'urgence!

Linbaba - - 40 ans - 24 septembre 2012

Un grand merci à l'auteur qui, comme à son habitude, nous transporte dans un univers totalement improbable. Le Japon, le flic sur la sellette, une vie personnelle chaotique, un thriller magnifiquement ficelé...
Pas un seul moments d'ennuis, un des meilleurs Grangé à mon gout.
A présent j’attends impatiemment la rentrée prochaine!!
Pour les lecteurs encore dubitatifs, n'hésitez pas, courez l'acheter!!!

Amélie18 - - 34 ans - 22 septembre 2012

Bravo Mr Grangé ,voilà un très bon polar avec une histoire solide pleine de rebondissements et de fausses routes.
L'histoire de "l'accoucheur" n'est en fait que le point de départ du véritable scenario de Kaiken qui nous emmène dans les traditions japonaises.
Grangé qui vit avec un mannequin japonais nous apporte beaucoup de détails sur le style de vie et les coutumes des habitants du pays du soleil levant.
Certainement une des meilleures livraisons de cet auteur.

Ndeprez - - 48 ans - 12 septembre 2012

Olivier Passan, commandant de la Crime, traque un dangereux criminel "l'Accoucheur".
Très vite s'installe un duel entre eux.
Passan qui est en plein divorce, va constater que sa famille est en danger.
Son enquête en serait à l'origine ou alors cela va se compliquer...
Ce n'est pas possible que le lecteur comprenne tout dès la première partie du bouquin! C'est du Grangé!
Un thriller magnifiquement soutenu de bout en bout.

Koudoux - SART - 60 ans - 5 septembre 2012