La maison aux 100 étages
de Toshio Iwai

critiqué par JulesRomans, le 10 septembre 2012
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Sacré Vivier dans la maison des cent bonheurs
Iwai Toshio a écrit "La maison aux 100 étages" pour ses deux filles afin de leur apprendre à compter jusqu’à 100, l’ouvrage a été publié au Japon quatre ans avant que les éditions Picquier ne sortent la version française. Ce livre est en conséquence idéal pour des enfants de première année d’école élémentaire et il peut encore plaire à des jeunes de sept ans. Si on respecte les objectifs de son contenu, il devient trop difficile pour des enfants de maternelle et trop bébé pour ceux qui entament leur troisième année de scolarité obligatoire. Très ciblé au point de vue âge mais très ouvert au point de vue des pistes d’enrichissement. Non seulement on apprend à lire mais à chaque étage une scène différente est prétexte à l’expression orale, on y goûte une succession de comique de situation qu’on doit à un graphisme où la dimension joyeuse des personnages rappellent des personnages de dessins animés pour enfants. Le texte qui accompagne ne fait référence qu’au changement de dizaine, par contre un nombre (écrit avec des chiffres) est attribué à chaque étage. Au cours de son périple à pied, en prenant les escaliers, le jeune garçon (qui est le héros) aura vu tous les dix étages se succéder un autre groupe d’animaux. Vont se suivre les souris, les écureuils, les grenouilles, les coccinelles, les serpents, les abeilles, les piverts, les chauves-souris, les escargots et les araignées. Comme pour “Les lettres de Biscotte Mulotte“(livre chroniqué ici), l’action démarre par une lettre reçue par un enfant et en savoir plus sur le mystérieux expéditeur est un ressort de l’action.